Le Zimbabwe a le potentiel de stimuler considérablement son économie en transformant davantage son tabac de haute qualité avant de l’exporter, selon le ministre des Terres, de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural, M. Anxious Masuka.
Actuellement, seulement 2 % du tabac du Zimbabwe est transformé localement, alors que le pays produit 6 % de la production mondiale. Cela signifie que le pays ne tire pas pleinement profit de sa précieuse culture.
M. Masuka a fait cette déclaration lors de la conférence « World Tobacco Africa » qui s’est ouverte à Harare mercredi. Il a souligné que l’année dernière, l’industrie du tabac a généré 921 milliards de dollars américains dans le monde, mais que le Zimbabwe n’a gagné que 1,5 milliard de dollars américains grâce à ses exportations.
« En tant que pays, nous avons gagné 1,5 milliard de dollars américains à l’exportation l’année dernière, ce qui ne correspond pas à notre niveau de production mondiale, d’où la nécessité d’améliorer la valeur ajoutée », a-t-il déclaré.
Heureusement, des entreprises locales ont déjà pris des mesures pour augmenter la transformation et la production. Par exemple, Pacific Cigarettes a investi dans des capacités de transformation importantes, y compris la fabrication de cigarettes pour le marché local chinois au Zimbabwe.
Les exposants à la conférence ont exprimé leur enthousiasme à l’idée de répondre à l’appel du gouvernement à augmenter les exportations de tabac transformé.
Ils ont salué la conférence comme une plateforme précieuse pour établir des liens avec des acheteurs potentiels dans le monde entier et contribuer à l’objectif de faire du Zimbabwe une industrie du tabac de 5 milliards de dollars.
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