Les semi-conducteurs sont à l’électronique ce que le pétrole est à l’industrie : un composant essentiel, mais souvent invisible.
On les retrouve dans les ordinateurs, les consoles de jeux vidéo, les smartphones, les téléviseurs, les voitures, les avions, les machines à laver, les capteurs des climatiseurs, les panneaux solaires…
Leur présence est devenue incontournable dans un monde de plus en plus numérique. Face à la montée continue de la demande mondiale, l’Eswatini y voit une opportunité à saisir.
Enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, l’Eswatini s’appelait autrefois le Swaziland. Le pays a de grandes ambitions malgré le fait qu’il possède l’une des plus faibles populations d’Afrique (Un peu plus d’un million d’habitants).
L’Eswatini se rêve en futur producteur de semi-conducteurs, avec l’aide de Taïwan !
Le lundi 2 juin 2025 sur X, le Premier ministre d’Eswatini, Russell M. Dlamini, a exprimé le souhait de son pays de se positionner dans ce secteur stratégique en fabriquant certains composants liés à l’industrie des semi-conducteurs.
L’objectif est de faire de l’Eswatini un super entrepôt produisant régulièrement des éléments nécessaires à la fabrication de puces électroniques.
Le chef du gouvernement s’est exprimé lors d’une réunion avec James Huang, président du Conseil de développement du commerce extérieur de Taïwan (TAITRA), tenue en marge de l’Expo 2025 à Osaka, au Japon.
Taïwan est aujourd’hui le premier producteur mondial de semi-conducteurs.
James Huang s’est engagé à accompagner l’Eswatini dans cette ambition. Il prévoit commencer par une formation des étudiants l’Eswatini dans le domaine, afin de doter le pays d’une expertise locale. À terme, il espère que l’Eswatini devient un centre stratégique de TAITRA sur le continent africain.
Par ailleurs, il a encouragé l’Eswatini à utiliser les technologies modernes pour promouvoir ses richesses culturelles lors de ses futures participations aux expositions mondiales.
Sur ce point, le Premier ministre a reconnu que l’avenir est numérique. Il a approuvé l’idée de s’appuyer sur des modèles technologiques avancés pour présenter l’identité culturelle de l’Eswatini au monde entier.