Pour atteindre un développement durable, l’Égypte augmente ses investissements dans la production d’hydrogène vert.
Le pays d’Afrique du Nord s’engage résolument à réaliser une transition verte ambitieuse. Il a pris plusieurs initiatives en ce sens.
Cette annonce a été faite par le ministre des Finances, M. Mohamed Moit, lors d’une réunion de l’Alliance des ministres des Finances pour l’action climatique à Washington.
L’Égypte a déjà fait des progrès notables dans l’intégration des principes de durabilité dans ses plans de développement.
La part des investissements verts dans le budget total a doublé, passant de 15 % pour l’exercice 2019/2020 à 30 % pour l’exercice 2021/2022.
L’objectif ambitieux du gouvernement est d’atteindre 50 % d’investissements verts d’ici l’année suivante.
Les secteurs clés ciblés pour ces investissements verts incluent les transports propres, l’énergie renouvelable, la gestion durable de l’eau et du drainage, la santé et d’autres domaines écologiques.
L’Égypte vise à augmenter sa production d’électricité à partir de sources renouvelables à 42 % d’ici 2035.
En plus des investissements directs, le gouvernement met également en place des incitations pour stimuler la production d’hydrogène vert et l’industrie des véhicules électriques.
Ces incitations comprennent des réductions fiscales pouvant atteindre 55 % pour la production d’hydrogène vert et des subventions pouvant atteindre 35 % du coût de production pour les véhicules électriques fabriqués localement.
L’Égypte a déjà émis avec succès des obligations souveraines vertes, devenant ainsi le premier pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord à le faire.
Ces instruments financiers innovants permettent à l’Égypte de lever des capitaux pour financer des projets durables dans divers secteurs sociaux.
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