Ce pays africain signe des contrats pour découvrir de l’or

Ce pays africain signe des contrats pour découvrir de l'or

Crédit photo : DR

Absent du top 10 des pays africains producteurs d’or, l’Égypte mise sur des partenariats stratégiques pour relancer cette industrie.

En marge du Forum minier d’Égypte 2025, le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales a officialisé deux nouveaux accords avec des compagnies internationales.

L’objectif est de relancer l’exploration aurifère et d’attirer davantage d’investissements dans le secteur minier. Le pays veut retrouver une place de choix sur la carte africaine de la production d’or.

Karim Badawi, ministre du Pétrole et des Ressources minérales, a assisté personnellement à la signature de ces accords, présentés comme une nouvelle étape dans la stratégie de l’État visant à maximiser la valeur ajoutée des ressources naturelles.

Le premier contrat, signé avec Centamine – filiale du géant AngloGold Ashanti – porte sur une licence de recherche sur l’or et ses minéraux associés.

Le second concerne un accord-cadre préliminaire avec la société Barrick International, autre acteur majeur du secteur, représenté par Henry Onslow, en charge de l’exploration en Égypte, Arabie saoudite, Afrique et Moyen-Orient.

Pour les autorités égyptiennes, ces signatures reflètent une confiance renouvelée des multinationales envers le climat des affaires dans le pays.

« Le secteur minier connaît un développement concret grâce à la stratégie de l’État », a déclaré le ministre, insistant sur la modernisation du cadre réglementaire et l’attrait croissant de l’environnement d’investissement.

L’or, une ambition ancienne

Ce regain d’intérêt pour le sous-sol égyptien n’est pas anodin. L’exploitation de l’or en Égypte remonte à l’époque des pharaons.

Les trésors découverts à Tanis ou le célèbre masque funéraire de Toutankhamon témoignent de la richesse aurifère de l’ancienne Égypte. Mais depuis, la production s’est étiolée, laissant d’autres pays africains prendre le relais.

Aujourd’hui, l’Égypte veut s’inspirer de ses voisins de l’ouest du continent. Le Ghana, premier producteur africain, suivi par le Mali et le Burkina Faso, domine le secteur avec des volumes bien plus importants.

En tissant des liens avec des compagnies minières de premier plan, Le Caire espère relancer sa filière, améliorer ses capacités de transformation et se positionner comme un acteur crédible sur le marché mondial de l’or.

Reste à voir si cette volonté politique pourra réellement transformer le potentiel du désert égyptien en un levier économique durable.

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