L’élevage des lapins va bientôt s’accéler au Burundi grâce à la France. Le pays situé au cœur de l’Afrique dispose désormais d’un centre naisseur cunicole de pointe à Muyange, dans la commune de Mugina. Ce projet bénéficie du savoir-faire du consortium IBIDUN FARMING en matière de génétique et de nutrition animale.
Le président burundais Évariste Ndayishimiye a inauguré le centre le dimanche 2 février 2025.
Le nouveau centre abrite 308 lapins importés de France. Ces mammifères de France se produisent plus rapidement que la norme.
Selon le gouvernement, la reproduction des 308 lapins est estimée à 8 400 lapins tous les deux mois. A cette allure, le pays devrait produire plus de 100 millions de lapins en moins de 2 ans.
Cette initiative marque une révolution dans le domaine de l’élevage cunicole au Burundi. Elle va permettre une production intensive et une autosuffisance en matière de viande de lapin.
Ce centre naisseur moderne devrait aussi avoir des retombées positives sur l’emploi et l’exportation de viande de lapin.
Lors de la cérémonie d’inauguration, le président a souligné l’importance de ce projet pour le développement économique et la sécurité alimentaire du pays.
Il a également salué le partenariat avec IBIDUN FARMING, qui apporte une expertise essentielle pour garantir la qualité et la rentabilité de l’élevage.
Lapins importés de France, or, étain…, tous les moyens sont bons pour booster l’économie
Le Burundi veut atteindre l’émergence à l’horizon 2040. Pour y arriver, le gouvernement veut avoir plusieurs cordes à son arc.
En dehors de l’élevage, le pays mise également sur ses ressources minières, notamment l’or et la cassitérite (minérai d’étain),
En début d’année, le président Ndayishimiye a annoncé que 2025 serait une année de travail intensif. Il a encouragé les jeunes à s’investir pleinement pour construire un avenir prospère.
Dans cette optique, il a entamé une tournée des sites miniers du pays le 6 janvier 2025, afin d’évaluer les conditions d’exploitation et de promouvoir l’utilisation de technologies modernes.
Grâce à son immense potentiel en terres rares, le Burundi est en pole position pour jouir des fruits de la revolution technologique.
Les ressources du pays dont la cassitérite jouent un rôle essentiel dans l’industrie technologique, entrant dans la fabrication des téléphones, ordinateurs et voitures électriques.