L’Algérie, un pays africain géographiquement proche de l’Europe souhaite redynamiser sa relation avec la Belgique.
Alger a reçu, ce lundi 14 juillet 2025, la visite officielle de Syed Maxim Prevo, vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement. Au menu :relance économique, coopération bilatérale et dialogue euro-méditerranéen.
En effet, le ministre d’État algérien chargé des Affaires étrangères, Syed Ahmed Ataf, a accueilli à Alger son homologue belge pour une visite officielle placée sous le signe du renforcement des liens politiques et économiques entre l’Algérie et le Royaume de Belgique.
Après un tête-à-tête entre les deux chefs de diplomatie, une session élargie de travail s’est tenue entre les délégations des deux pays.
Une occasion, selon la partie algérienne, de « passer en revue la réalité des relations d’amitié et de coopération » et surtout de projeter ces liens vers de nouveaux horizons, à la hauteur du potentiel bilatéral.
Une coopération économique à relancer entre la Belgique et le pays africain
Les deux ministres ont convenu de réactiver les mécanismes de suivi existants et de réviser le cadre juridique qui régit la coopération entre les deux pays.
Objectif : faciliter les échanges et accélérer les partenariats notamment dans des secteurs jugés stratégiques comme les énergies renouvelables, les transports, les mines, l’agroalimentaire ou encore l’industrie pharmaceutique.
Les deux diplomaties appellent aussi à intensifier les contacts entre entreprises algériennes et belges, à travers des forums d’affaires et des échanges techniques.
Dialogue politique et enjeux régionaux
Au-delà du cadre strictement bilatéral, la rencontre a permis d’aborder les relations entre l’Algérie et l’Union européenne, à laquelle la Belgique est un acteur central.
Les deux ministres ont insisté sur la nécessité de redonner un nouveau souffle au partenariat euro-méditerranéen, dans une région marquée par de nombreuses turbulences.
Sur le plan géopolitique, les deux hommes ont échangé des points de vue sur les grands dossiers internationaux.
La situation en Palestine, la crise dans le Sahel, ou encore les répercussions du conflit russo-ukrainien sur l’équilibre mondial ont figuré au cœur des discussions.
Un signal diplomatique fort
Cette visite, la première de ce niveau depuis plusieurs mois, marque la volonté des deux capitales de donner une nouvelle impulsion à leur coopération.
Pour Alger, il s’agit aussi de consolider ses relations avec les capitales européennes en diversifiant ses partenariats et en valorisant son rôle de pont entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe.
En réactivant les liens avec Bruxelles, l’Algérie cherche à renforcer sa voix sur les grandes scènes diplomatiques régionales et internationales, tout en consolidant ses ambitions économiques à travers des partenariats gagnant-gagnant.