L’Egypte, pays africain produit annuellement 900 mille tonnes par an de bobines d’acier laminées à froid, galvanisées et prélaquées grâce à un investissement de 34 milliards de FCFA.
Dans le but de promouvoir l’industrie égyptienne et transformer l’Egypte en un centre industriel régional, Kamel El-Wazir, ministre de l’industrie et des transports, a effectué une visite de l’usine de la société El Obour pour les industries métallurgiques « Galva Metal », appartenant au groupe Kandil Steel, établie sur une superficie de 46 300 mètres carrés.
Le groupe exporte ses produits vers les marchés du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, et emploie 1 400 personnes.
Le ministre a été accueilli à l’usine par l’ingénieur Amr Kandil, Président du conseil d’administration du groupe Kandil Steel.
Au cours de la visite, le ministre a inspecté une mini-exposition des produits finis, ainsi que la ligne de production de décapage et de laminage, la ligne de rectification et les fours, la ligne de galvanisation et le bain de zinc.
Par ailleurs, il a inspecté les deux lignes de refendage multi-lames, qui sont les premières du genre en Égypte, au Moyen-Orient et en Afrique, spécialisées dans la coupe et le refendage de tôles dans toutes les tailles requises, notamment pour le secteur de l’électroménager en raison de la haute qualité et de la précision exigées par ce secteur.
L’investissement dans ces deux lignes a atteint 6 millions d’euros en 2024.
Aussi, le ministre a souligné l’importance de préparer une deuxième génération de main-d’œuvre qualifiée dans les usines pour que le métier se transmette de génération en génération et que la roue de la production industrielle continue de tourner, ainsi que d’exporter une main-d’œuvre technique formée à l’étranger et de former la main-d’œuvre par le biais de l’Autorité de la Productivité et de la Formation Professionnelle, qui dépend du ministère de l’Industrie.
Le ministre a également adressé un message rassurant à la main-d’œuvre égyptienne, affirmant que la véritable industrie ne peut exister sans un travailleur qualifié, formé et dévoué, et que la main-d’œuvre reste indispensable à toute industrie, quelle que soit la dépendance croissante aux technologies modernes.
Il s’est engagé auprès d’ Abdel Fattah Al-Sissi, président de la République, et du peuple égyptien, à faire de l’industrie égyptienne la locomotive du développement global et durable grâce aux efforts de ses enfants.