La transformation verte gagne du terrain en Égypte. Ce 15 juillet, la zone économique du Canal de Suez (SCZone) a franchi une nouvelle étape dans son engagement pour une économie circulaire en officialisant l’expansion du projet de recyclage de la société Nil Plastic Recycling.
Cette seconde phase, lancée avec un investissement supplémentaire de 15 millions de dollars (environ 742 millions de livres égyptiennes), vise à faire de la filière plastique un levier de compétitivité à l’échelle mondiale.
La cérémonie de signature s’est tenue au siège de la SCZone, dans la nouvelle capitale administrative, en présence de Walid Gamal El-Din, président de l’Autorité générale de la zone économique, accompagné de plusieurs responsables du groupe MDC (Main Development Company), partenaire industriel du projet.
Le nouveau site, d’une superficie de 10 000 m², devrait produire 20 000 tonnes par an de plastique PET recyclé, avec 70 % des volumes destinés à l’exportation. Cela va favoriser la création d’environ 500 emplois directs.
Un modèle d’industrialisation verte
Déjà engagée depuis novembre 2024 dans la première phase du projet – dotée de 20 millions de dollars et implantée sur 12 000 m² –, la société Nil Recycling Company confirme ainsi sa montée en puissance.
« Ces expansions traduisent la confiance grandissante des investisseurs dans notre environnement d’affaires et notre stratégie industrielle axée sur la durabilité », s’est félicité Walid Gamal El-Din.
Dans un contexte régional où la compétitivité industrielle est de plus en plus liée aux critères environnementaux, l’Égypte entend jouer sa carte en intégrant des projets à faible émission dans ses zones industrielles.
Le recyclage du PET – utilisé notamment pour les emballages alimentaires – s’inscrit dans cette dynamique.
La nouvelle unité produira du PET, un plastique recyclé de qualité alimentaire, répondant aux normes internationales d’exportation.
Objectif : industrie propre
En misant sur ce secteur, la zone du Canal de Suez entend faire émerger un pôle industriel plus résilient et aligné sur les engagements climatiques du pays.
Pour l’autorité portuaire, les projets verts ne sont pas uniquement un pari environnemental, mais un moteur de compétitivité.
« Le recyclage est un pilier de notre stratégie industrielle propre. Il permet de réduire les émissions, préserver les ressources, et renforcer l’attractivité des produits égyptiens sur les marchés étrangers », a ajouté Walid Gamal El-Din.
Avec l’entrée en production de la nouvelle unité prévue après la finalisation de la première phase, la SCZone confirme son ambition : devenir un modèle régional d’industrie durable.
Un signal fort alors que l’Égypte veut multiplier les partenariats avec des investisseurs alignés sur les principes de l’économie circulaire.