Le 1er juillet 2024, le Sénégal a acquis le statut de membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Cette intégration a été officialisée en Autriche par le Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Biram Souleye Diop, et le Secrétaire général de l’OPEP, Haitham AlGhais.
Elle marque l’entrée du pays dans le cercle restreint des nations productrices de pétrole.
La nouvelle réjouit le gouvernement qui y voit une opportunité pour « stimuler la croissance économique et de créer de l’emploi ».
En effet, l’adhésion à l’OPEP confère au Sénégal plusieurs avantages.
Elle lui permet notamment de participer aux décisions stratégiques concernant la production et le prix du pétrole sur le marché international.
Cela donne au pays une voix plus forte sur la scène mondiale et lui permet de mieux défendre ses intérêts économiques.
L’OPEP se veut être au chevet des producteurs de pétrole africains.
Le Secrétaire général de l’organisation, Haitham AlGhais, a réaffirmé l’engagement de l’OPEP à encourager les pays du continent à développer pleinement leurs ressources naturelles.
Le Sénégal devrait produire grâce au champ de Sangomar 11,7 millions de barils de pétrole brut par an dès 2024. Cela devrait générer des recettes importantes pour le pays.
Les projections tablent sur un montant global de 576,3 milliards de francs CFA (environ 865 millions d’euros) sur la durée de vie des champs.
Ces ressources permettront au Sénégal de financer des projets de développement dans divers secteurs, tels que l’éducation, la santé et les infrastructures.
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