Le Nigeria s’apprête à investir 2 milliards de dollars (1 222 milliards de Franc CFA) pour relancer l’usine sidérurgique d’Ajaokuta.
Cette usine construite en 1979 avec l’aide de la Russie s’étend sur 24.000 hectares au bord du fleuve Niger.
Le projet a coûté 8 milliards de dollars mais n’a jamais livré le moindre kilo d’acier. Heureusement pour le Nigeria, la production de cette usine pourrait enfin démarrer.
Un consortium russe à la rescousse
Le jeudi 25 avril, le ministre du développement de l’acier du Nigeria, le Prince Shuaibu Abubakar Audu, a rencontré un consortium dirigé par Tyamzhpromexport (TPE) pour relancer l’usine sidérurgique.
Ce consortium est composé d’équipes de TPE/Rostec (Russie), de Novostal et de Proforce (Nigeria). Ces sociétés sont les promoteurs initiaux d’Ajaokuta Steel Company Limited (ASCL).
Suite à cette rencontre fructueuse, le Prince Audu a annoncé son intention de se rendre à Moscou sur invitation officielle de TPE et des autres partenaires du consortium.
Il espère y obtenir un financement d’au moins 2 milliards de dollars pour la relance complète de l’usine sidérurgique.
Le directeur général de TPE et chef de file du consortium, M. Sergei Egorov, a salué les efforts du ministre Audu pour relancer l’aciérie d’Ajaokuta, un projet qui a stagné pendant des années.
Après une visite récente du complexe sidérurgique, M. Egorov et son équipe d’experts techniques ont confirmé que l’usine était encore viable.
Ils ont exprimé leur intérêt pour la réalisation d’une étude de rentabilité pour le gouvernement nigérian.
La relance de l’usine sidérurgique d’Ajaokuta va permettre le développement de l’industrie sidérurgique nigériane.
Ce projet d’envergure permettra non seulement de stimuler la production d’acier du pays, mais également de créer des milliers d’emplois et de contribuer à la croissance économique du Nigeria.
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