Alors que la RDC était frappée par une maladie inconnue au bataillon, le pays a fini par lui donner un nom : « maladie X ».
En effet, une crise sanitaire d’envergure secoue la République Démocratique du Congo depuis un moment.
Une mystérieuse pathologie baptisée « maladie X » a émergé dans la province du Kwango, causant 48 décès dont plus de la moitié concernait des enfants de moins de cinq ans.
Les analyses approfondies ont fini par révéler la nature même de la maladie.
Concrètement, il s’agit d’une combinaison inédite de pathogènes : la grippe A H1N1, le rhinovirus humain, le SARS-CoV-2 et le paludisme, le tout amplifié par un contexte de malnutrition chronique.
Cette situation alarmante, officiellement qualifiée d’épidémie par les autorités le 26 décembre 2024, a mobilisé l’attention de la communauté médicale internationale.
Les investigations menées entre octobre et décembre 2024 ont permis d’identifier 891 cas d’infections respiratoires aiguës associées au paludisme.
Que faire devant cette nouvelle maladie ?
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a souligné l’urgence de renforcer les initiatives communautaires pour combattre la malnutrition, facteur aggravant majeur de cette crise sanitaire.
Cette recommandation s’inscrit dans un contexte plus large de vulnérabilité sanitaire en Afrique, où plusieurs pays font face simultanément à diverses épidémies.
De plus, cette situation s’ajoute à un tableau sanitaire déjà préoccupant sur le continent africain.
Le paludisme continue sa progression avec 263 millions de cas recensés mondialement en 2024, dont 94% en Afrique.
Le Soudan lutte contre une épidémie de choléra ayant causé plus de 1300 décès, tandis que le Ghana fait face à une flambée similaire avec 37 victimes.
Au Nigeria, le changement climatique favorise la recrudescence de la fièvre de Lassa, avec plus de 9000 cas suspects enregistrés.
Au final, la découverte de cette « maladie X » en RDC met en lumière les défis auxquels sont confrontés les systèmes de santé africains