Le Burkina Faso nourrit de grandes ambitions pour accroître sa production de miel. Doté d’une importante filière apicole, le pays veut s’affirmer comme un acteur majeur sur le marché africain.
Il compte plus de 16 000 acteurs dans la filière apicole, dont 28% de femmes. La production moyenne annuelle s’élève à 1 000 tonnes, générant un revenu brut d’environ 3 milliards de francs CFA.
Le symposium africain d’APIMONDIA : un tremplin pour le développement
Pour propulser la filière apicole, le Burkina Faso accueillera la 4ème édition du symposium africain d’APIMONDIA du 5 au 7 septembre 2024.
Cet événement rassemblera les acteurs clés du secteur, des fabricants d’équipements aux scientifiques, en passant par les décideurs politiques et les producteurs.
Le symposium permettra de partager les expériences et les meilleures pratiques en matière d’apiculture. Il permettre aussi de promouvoir l’innovation et de développer des partenariats stratégiques.
« L’organisation de ce symposium permettra de donner une dimension internationale au Salon national du miel et de mieux positionner le miel burkinabè sur le marché continental, notamment dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) », a indiqué le gouvernement burkinabè ce mercredi 21 février.
En somme, le Burkina Faso veut tirer parti des opportunités offertes par le symposium d’APIMONDIA pour devenir un acteur incontournable de l’apiculture africaine.
Notons le Burkina Faso a de grands efforts à faire pour se démarquer dans la production de miel. La concurrence est rude.
Certains pays comme l’Éthiopie font parti du top 10 des producteurs de miel dans le monde. Ce pays espère également devenir le leader mondial de l’industrie du miel.
L’industrie du miel est dominée par la Chine, la Turquie, l’Argentine, l’Ukraine et les États-Unis. Ensemble, ces cinq pays récoltent chaque année une impressionnante quantité de 1,2 million de tonnes métriques de miel naturel.
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