Un pays africain a gagné des milliards en renégociant son contrat avec la Chine après l’avoir jugé « défavorable » à ses intérêts.
En effet, la RDC avait négocié, il y a 16 ans, un contrat avec le Groupement des entreprises chinoises. Nous l’avons annoncé dans un article précédent.
Ce contrat prévoyait l’octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction des infrastructures. Mais il y avait un gros désavantage.
Selon le Président Tshisekedi, le contrat était défavorable aux intérêts congolais. Il a demandé sa révision en 2023 et a récemment obtenu gain de cause.
Le 14 mars 2024, la RDC a signé son contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises.
Elle va gagner 7 milliards USD au lieu 3,2 milliards. Cela représente 3,8 milliards USD (2 300 milliards de Franc CFA) de plus pour le deuxième pays le plus vaste d’Afrique.
Le 2e plus grand pays africain gagne des milliards pour construire des routes
La RDC dispose d’un réseau routier peu développé, ce qui entrave son développement économique.
Pour les autorités congolaises, l’accord renégocié avec la Chine représente une opportunité de désenclaver le pays.
Quelques jours après la signature, le Président Félix Tshisekedi a fait bouger les lignes. Il a reçu le jeudi 21 mars Freddy Yodi Shembo, le DG de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration (APCSC).
Les autorités ont échangé du suivi de la signature du contrat sino-congolais renégocié. Durant la rencontre, le président a donné des instructions pour la construction de routes nationales.
« Le président nous a instruit de voir la route nationale numéro 1 dans le tronçon qui va de Mbuji Mayi à Nguba.
Il a évoqué la route de contournement autour de la capitale Kinshasa (Mbudi -N’djili), sans oublier l’axe Kalambambuji-Kananga », a expliqué le DG de l’APCSC.
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