L’Égypte commande près de 1000 missiles auprès des États-Unis pour 4,67 milliards de dollars. Le 24 juillet 2025, Washington a donné son feu vert pour cette vente massive d’armement.
En effet, le département d’État américain a approuvé une potentielle vente militaire d’un système national avancé de missiles sol-air (NASAMS), pour un montant estimé à 4,67 milliards de dollars.
Dans cette commande figurent plus de 900 missiles de différentes catégories, notamment :
- 100 missiles AMRAAM-ER (air-air à moyenne portée, à portée étendue),
- 100 missiles AIM-120C-8 AMRAAM,
- 600 missiles AIM-9X Sidewinder Block II,
- 150 missiles d’entraînement CATM AIM-9X,
ainsi que divers équipements de guidage, de détection radar, d’identification IFF, de systèmes de communication et de formation.
L’objectif affiché est de renforcer la défense aérienne égyptienne face aux menaces actuelles et futures, sans pour autant bouleverser l’équilibre militaire régional, selon le communiqué américain.
L’opération, confiée à RTX Corporation (anciennement Raytheon), s’inscrit dans une volonté plus large de soutenir la sécurité d’un « allié majeur non membre de l’OTAN » dans une région stratégique.
La mise en œuvre de cette vente impliquera le déploiement de 60 personnes (militaires et contractants civils américains) sur le sol égyptien pour l’installation, la formation et le soutien technique.
Bien que le montant final puisse varier en fonction des besoins réels et des contrats signés, cette opération confirme la place centrale de l’Égypte dans la stratégie américaine au Moyen-Orient, tout en soulignant sa volonté de moderniser en profondeur ses capacités de défense aérienne.
Pourquoi les États-Unis acceptent la vente de près de 1000 missiles à l’Egypte ?
Les Etats-Unis ont une politique de vente militaire très strict. Avant d’autoriser la vente de missiles, la puissance mondiale s’assure de la crédibilité du pays.
En Afrique, seuls quelques pays dont le Maroc, l’Afrique du Sud, ont la possibilité d’acquérir de tels armements. Washington s’assure de la sécurité dans le pays. Il s’assure aussi que les armes vendus ne se retourneront pas contre lui ou contre des Américains.
Par ailleurs, l’Egypte est un partenaire clé de Washington en Afrique et au Moyen-Orient. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont très florissantes.