Les pays africains travaillent sur leurs budgets pour l’année 2025. Après avoir constaté un déficit, le gouvernement du Botswana a décidé de mettre en œuvre des mesures d’austérité pour protéger son économie.
Ces mesures sont la contre-attaque du Botswana contre les chocs futurs, afin d’atténuer les niveaux d’endettement public.
Le budget 2024-25 du Botswana pencherait vers un déficit allant jusqu’à 636 milliards de F CFA au lieu de 268 milliards de F CFA initialement prévus, après que les revenus miniers, en particulier les exportations de diamants, ont chuté, alors que les dépenses sont restées solides.
Le ministère des Finances indique que « Le gouvernement a l’intention de mettre en œuvre des mesures d’austérité à moyen terme.
Il compte réduire la masse salariale de la fonction publique en diminuant les subventions, afin de ralentir les dépenses publiques et stimuler l’épargne ».
Également, il fait savoir qu’au cœur de ce programme se trouvent les activités du gouvernement visant à reconstituer les réserves budgétaires et à mettre en pratique une gestion stricte des dépenses pour assurer la durabilité.
Ndaba Gaolathe, devant le Comité du budget le vendredi 27 décembre 2024 expliquait que ce n’est qu’ « En trouvant un équilibre que le gouvernement peut créer une économie résiliente, mieux préparée à affronter les incertitudes tout en maintenant une attention particulière à la croissance et à la stabilité à long terme ».
Le responsable ajoute que ces mesures permettront aussi l’accélération des réformes des entreprises publiques et la mise en œuvre de mesures supplémentaires de maîtrise des coûts.
L’objectif du gouvernement est de stimuler la mobilisation des ressources nationales, à travers l’élargissement de l’assiette fiscale et le resserrement des recettes.
Dans cette optique, les autorités du Botswana s’engagent à réorganiser sa stratégie budgétaire pour préserver les ressources pour les générations futures en dépensant moins et en épargnant plus.