Ces 2 pays africains ont leur propre imprimerie de la monnaie ; ils collaborent

Afrique : ce pays va lancer une nouvelle monnaie

Crédit Photo : Freepik

En Afrique, seule une poignée de pays dispose de leur propre imprimerie nationale de billets. L’Égypte et le Nigeria font partie de ces pays.

Afin de mieux sécuriser leur monnaie, les 2 pays africains ont choisi de renforcer leur relation dans le domaine monétaire.

Le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, Olayemi Cardoso, se trouve actuellement au Caire. Il y a rencontré son homologue, Hassan Abdallah, gouverneur de la Banque centrale égyptienne.

Sécurité de la monnaie

Avoir sa propre imprimerie de monnaie ne suffit pas. Il faudrait sécuriser la monnaie pour éviter la circulation de faux billets dans le pays.

Les faux billets plombent l’économie. Imaginons par exemple qu’un client achète avec un faux billet auprès d’une revendeuse.

Si celle-ci n’a pas rapidement compris qu’il s’agissait d’un faux billet, elle aura perdu de l’argent. Au Nigeria, les autorités luttent ardemment contre cela.

Au Caire, le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria a visité l’Imprimerie nationale de la monnaie, installée dans la nouvelle capitale administrative égyptienne.

Il a pu suivre l’ensemble du processus de production des billets, de la conception graphique à la livraison finale.

L’occasion d’apprendre le savoir-faire égyptien en matière de sécurité monétaire, notamment à travers l’usage de technologies de pointe et de protocoles rigoureux contre la contrefaçon.

Partage de compétences

La collaboration entre le Nigeria et l’Egypte ne s’arrêtera pas au plan de la sécurisation de la monnaie.

L’Égypte a engagé des réformes dans des domaines variés comme la réglementation bancaire, la fintech, la cybersécurité ou encore traitement des grandes entreprises. Le Nigeria veut s’en inspirer.

Par ailleurs, une rencontre a été organisée avec l’Institut bancaire égyptien, bras armé de la formation professionnelle dans le secteur bancaire, qui a présenté ses programmes alignés sur les standards internationaux.

Pour Hassan Abdallah, cette coopération s’inscrit dans une volonté plus large de l’Égypte de renforcer ses liens avec le continent africain.

« L’Afrique est une priorité stratégique pour nous. Le partage d’expériences et l’intégration technique sont essentiels pour faire progresser nos économies respectives », a-t-il déclaré.

De son côté, Olayemi Cardoso n’a pas caché son admiration face au modèle égyptien. Saluant la qualité technologique de l’imprimerie et la solidité des processus bancaires, il a exprimé le souhait de voir le Nigeria s’inspirer de certaines pratiques égyptiennes dans sa propre stratégie de modernisation financière.

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