La lutte contre la corruption est un défi majeur dans de nombreuses villes africaines. De nombreux États mettent en œuvre des mesures pour tenter de réduire ce fléau, bien que la corruption ne puisse être complètement éradiquée dans leur fonctionnement gouvernemental.
Néanmoins, au Cameroun, l’État a réussi à constater une réduction de 39 milliards de dollars des pertes estimées en 2022 par rapport à l’année précédente.
Il est toutefois essentiel de noter que la baisse des pertes estimées en 2022 ne signifie pas nécessairement que la corruption a diminué. Cette réduction pourrait également refléter une éventuelle diminution des efforts déployés dans la lutte contre la corruption au cours de la période examinée.
Le gouvernement camerounais a intenté des poursuites contre 32 individus impliqués dans des affaires de corruption, mais seulement 24 d’entre eux ont été condamnés.
Les conséquences de la corruption sur une population sont nombreuses. Tout d’abord, elle a un impact économique négatif en décourageant les investissements étrangers, en entravant la croissance économique et en créant un climat économique non concurrentiel.
De plus, les ressources économiques détournées par la corruption sont souvent soustraites à leur objectif initial, ce qui nuit au développement économique.
En outre, la corruption a un impact sur les services publics essentiels, tels que l’éducation, la santé, les infrastructures, la sécurité et la justice, car elle entraîne une réduction des investissements dans ces domaines.
Enfin, elle peut également avoir des effets dévastateurs sur l’environnement, car elle permet souvent à des entreprises ou individus de contourner les réglementations environnementales en échange de pots-de-vin.
En fin de compte, la corruption représente un fardeau économique et social considérable, privant la société des ressources qui auraient pu être investies dans des projets socialement bénéfiques.
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