Les BRICS, groupe créé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, voient de jour en jour leur influence s’étendre.
La Malaisie, un partenaire clé des États-Unis qui a manifesté son intérêt pour rejoindre ce club très fermé, pourrait bien devenir un nouvel acteur clé de cette alliance économique.
En effet, les États-Unis sont le premier investisseur étranger et le deuxième partenaire commercial de la Malaisie en Asie du Sud-Est.
Pour contrer cette influence américaine, la Malaisie veut devenir membre des BRICS. Grâce à cette adhésion, elle pourra accroître son influence dans la lutte contre l’hégémonie du dollar américain.
D’ores et déjà, la Malaisie fait feu de tout bois pour rejoindre le groupe. Après avoir soutenu sa candidature auprès de la Russie, elle se tourne maintenant vers l’Afrique du Sud.
La Malaisie se tourne vers l’Afrique du Sud pour rejoindre les BRICS
Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a récemment déclaré que l’adhésion de la Malaisie aux BRICS était l’un des principaux sujets de discussion lors de sa rencontre avec l’ancienne ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor.
« En outre, j’ai évoqué la nécessité de défendre les questions importantes pour les pays en développement du Sud global et la coopération qui devrait être encouragée », a précisé Anwar Ibrahim sur les réseaux sociaux.
Fin juillet, la Malaisie a officiellement déposé une demande d’adhésion aux BRICS, marquant ainsi un pas significatif dans sa politique étrangère.
Cette annonce a été faite après une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, en visite en Malaisie.
Toujours dans le mois de juillet, Valentina Matvienko, présidente du Sénat russe, avait annoncé que 24 pays étaient en lice pour rejoindre les BRICS, un groupe qui rassemble les principales économies émergentes.
Rappelons que l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis ont été les derniers pays à intégrer officiellement les BRICS, le 1er janvier 2024.