Ce géant africain du pétrole se tourne vers le gaz comme carburant ; 1000 techniciens…

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Crédit Photo : Marina Leonova

Le Nigeria semble véritablement envisager le gaz naturel comprimé (GNC) en guise de carburant alternatif, comme le montre sa dernière trouvaille : 1000 techniciens formés pour adapter les véhicules.

L’initiative a été mise en place par la NNPC Retail Limited ce 19 octobre 2024. Ce faisant, le Nigeria montre son ambition de diversifier les sources d’énergies accessibles dans le pays.

Pour rappel, il y a plusieurs mois, le pays sous la direction de Bola Tinubu avait connu l’arrêt des subventions sur les carburants conventionnels.

Pourquoi ce changement au Nigeria ?

L’ambition du programme est claire : doter le pays d’une expertise technique capable de transformer le parc automobile national.

Avec des réserves prouvées de 5,94 trillions de mètres cubes de gaz naturel, le Nigeria dispose d’atouts considérables pour cette mutation énergétique.

Le directeur exécutif Baba Shettima Kukawa souligne l’importance de cette transition vers « un avenir énergétique plus propre et plus durable ».

Les investissements suivent cette ambition : 2,5 milliards de dollars d’investissements privés sont attendus pour convertir un million de véhicules au GNC dans les deux prochaines années.

L’infrastructure accompagne le mouvement avec l’expansion du réseau de distribution, passant de 12 stations-service GNC actuelles à 18 prochainement dans les métropoles de Lagos et Abuja.

Cette transformation représente plus qu’une simple alternative aux carburants traditionnels.

Le GNC, offrant une réduction de 25% des émissions de gaz à effet de serre comparé au diesel, positionne le Nigeria comme précurseur africain de la transition énergétique.

La formation des 1000 techniciens sur le gaz symbolise ainsi la première pierre d’une transformation profonde au Nigeria.