Le Real Madrid vit des tensions internes entre Carlo Ancelotti et Florentino Pérez. L’entraîneur italien et le président ne partagent plus la même vision.
L’un veut renforcer l’encadrement, l’autre préfère limiter les dépenses. Cette divergence pèse lourd sur les résultats du club.
Selon les informations, depuis des mois, Ancelotti réclame du renfort pour son staff technique. Il sait que la concurrence devient féroce.
En effet, les grandes équipes s’entourent de spécialistes pour optimiser chaque détail. Le Real Madrid, fidèle à ses habitudes, tarde à s’adapter.
Lors du dernier Clasico, la différence a sauté aux yeux. Barcelone a mobilisé sept analystes, quatre ordinateurs et une caméra pour accompagner son équipe. Le Real Madrid n’a aligné que deux hommes, chacun avec son ordinateur portable. Un déséquilibre criant.
Ancelotti voulait anticiper cela. Il savait que la modernisation passait par une cellule d’analyse plus étoffée. Mais Florentino Pérez a refusé d’investir. Le président a misé sur le prestige et le talent des joueurs pour faire la différence.
Cette stratégie a échoué. En Ligue des champions, le Real Madrid s’est effondré. En Copa del Rey, il a cédé face à une organisation plus rigoureuse. Le manque d’outils tactiques a fini par se faire sentir.
Ailleurs en Europe, les clubs évoluent. Unai Emery travaille avec vingt assistants à Aston Villa. Marcelino à Villarreal bénéficie de près de trente collaborateurs. Pendant ce temps, Ancelotti lutte avec un staff de huit personnes, analystes compris.
Aujourd’hui, beaucoup pointent du doigt ce retard. Dans le football moderne, l’analyse tactique est devenue indispensable. Barcelone l’a compris. Le Real Madrid reste prisonnier de ses traditions.
Carlo Ancelotti avait anticipé les besoins du Real Madrid et a tiré la sonnette d’alarme, mais Florentino Pérez a préféré ignorer ses avertissements.
Aujourd’hui, le club paye cette erreur au prix fort. Peut-être même au prix d’une Coupe du Roi envolée.