Fraîchement arrivé sur le banc de l’équipe nationale du Brésil, Carlo Ancelotti s’est permis de désigner le meilleur joueur Auriverde qu’il a eu sous ses ordres.
Dans sa longue et riche carrière d’entraîneur, Carlo Ancelotti a affirmé avoir côtoyé pas moins de 34 joueurs brésiliens. « Le meilleur techniquement, c’est Ronaldo Nazario », a-t-il révélé avant de renchérir :
« C’était un joueur spectaculaire et aussi l’un des plus drôles que j’ai connu ». Ce dernier appréciera ces mots doux à son endroit. Même à la retraite, celui qui est affectueusement surnommé El Fenomeno est plébiscité.
Talentueux et efficace devant les buts, Ronaldo Nazario a marqué son époque. Vainqueur du Ballon d’Or à deux reprises (1997 et 2002, ndlr), le légendaire numéro 9 de la Seleçao a également conduit sa nation sur le toit du monde en 2002.
Le Brésil avait remporté la Coupe du Monde grâce à un doublé de R9 en finale face à l’Allemagne. Mais notons que ce n’est pas pour ses prouesses en sélection nationale que Carlo Ancelotti a adoubé le joueur. Les deux hommes se sont croisés au Milan AC.
R9 impressionne Carlo Ancelotti
Transféré du Real Madrid vers le club lombard à l’été 2007, Ronaldo Nazario s’est retrouvé sous les ordres de Carlo Ancelotti. Malgré les blessures à répétition, l’attaquant Brésilien a pris le temps de séduire le Mister.
À tel point que plusieurs années plus tard, le technicien italien est encore sous son charme. Il n’est donc pas surnommé El Fenomeno par hasard. Et malgré le caractère festif et non professionnel de certains joueurs brésiliens, Carlo Ancelotti estime avoir eu une bonne relation avec eux.
« J’ai eu une excellente relation avec quasiment tous. Ils m’ont appelé pour me féliciter et me souhaiter bonne chance », a-t-il confié à propos de sa nomination sur le banc de la Seleçao.
Ceci dit, le Mister saura comment fédérer cette équipe autour de lui. Cela, afin de pouvoir hisser le drapeau brésilien sur le toit du monde.
Avec sa récente victoire face au Paraguay, le Brésil de Carlo Ancelotti est qualifié pour la Coupe du Monde 2026. Loin des exploits réalisés par Ronaldo Nazario, la nouvelle génération est appelée à écrire sa propre histoire.