L’entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti a comparu en conférence de presse avant de disputer la finale de la Coupe intercontinentale face à Pachuca le mercredi 18 décembre 2024.
Face à la presse internationale, le technicien Italien s’est une fois de plus prononcé sur l’état de forme de son équipe.
Carlo Ancelotti a donné les nouvelles de Kylian Mbappé qui revient de blessure.
Lire ci-dessous, l’intégralité de son message :
Vous avez remporté 14 titres avec le Real Madrid… Quelle est votre motivation pour le match de demain ?
Nous sommes très motivés. Si nous sommes ici, c’est parce que nous avons bien travaillé. C’est un cadeau pour nous et pour Pachuca, qui a déjà passé deux tours à élimination directe. Nous allons essayer de gagner, de ramener la coupe à Madrid… malgré les difficultés.
Demain, il peut dépasser Miguel Muñoz et devenir l’entraîneur le plus titré de l’histoire du club…
C’est quelque chose d’important, bien sûr. C’est le signe que j’ai fait du bon travail. Mais je veux continuer. C’est un honneur d’être comparé à Miguel Muñoz et aux autres entraîneurs qui ont eu la chance de diriger le plus grand club du monde.
Comment va Mbappé ?
C’est simple. Hier, il s’est bien entraîné, il se sentait bien. Il a fait des sprints et tout s’est bien passé. Aujourd’hui, c’est une séance d’entraînement importante, où nous allons évaluer ses sensations et le risque. S’il va bien, selon les médecins, il jouera. S’il y a un risque minimum, il est évident qu’il ne jouera pas. Mais les sensations d’hier étaient très bonnes. Nous sommes optimistes.
Quelle importance accordez-vous à ce match ?
Nous sommes meilleurs qu’il y a un mois. Et c’est un match unique, une opportunité unique. Nous sommes en pleine forme, excités et pleins d’enthousiasme. Nous voulons ramener la Coupe intercontinentale à Madrid.
Pensez-vous avoir perdu le contrôle sur vos joueurs ? Parce qu’on dit que vous ne jouez pas bien…
Vous me demandez si j’ai perdu le contrôle (rires). C’est une question difficile. Je ne l’ai pas perdu, bien sûr que non. Dans le football, on passe par des moments difficiles, cela s’est toujours produit. Parfois, ils arrivent en octobre-novembre et parfois en avril-mai. L’important, c’est d’être là, de continuer à avancer. Si ça arrive en octobre-novembre, vous pouvez toujours vous en sortir et c’est ce que nous faisons. Je suis sûr que nous serons très compétitifs dans la deuxième partie de la saison. Je peux vous assurer que je n’ai pas perdu le contrôle.
La réunion pour parler du mercato de janvier a-t-elle déjà eu lieu ?
Non, pas encore. Pour l’instant, nous voulons arriver à Noël. Nous allons essayer de gagner ce match, Séville et ensuite nous reposer, parce que l’équipe en a besoin. En janvier, nous ferons le point.
Aurait-il été un meilleur entraîneur sans autant de critiques ?
Non, les critiques sont acceptables. Cela fait partie de mon travail. J’ai déjà dit que ce qui me dérangeait, c’était la critique personnelle, pas la critique sportive. Parce que je ne fais pas toujours bien les choses, même si j’essaie. Il nous arrive à tous de faire des erreurs. Et la critique vous réveille parfois. C’est une partie importante de mon travail, l’entraîneur est toujours critiqué. Il n’y a pas un seul entraîneur dans l’histoire du football qui n’ait pas été critiqué. Il faut le comprendre.
Que pensez-vous d’autant de critiques à ce stade de la saison ?
Comme je l’ai dit auparavant : je comprends les critiques. Le Real Madrid venait de gagner la Ligue des Champions et la Liga puis cet été, on a recruté le meilleur joueur du monde. Tout le monde pensait donc que ce serait une balade pour nous mais le football, c’est se battre à chaque match. On ne peut pas contrôler les résultats, parfois tu gagnes, tu perds. Mais les critiques partent de là, on sort d’une saison fantastique et le meilleur joueur du monde est venu. 1+1 = 2 donc mais le football n’est pas toujours 2. »