Carlo Ancelotti, pour son premier match à la tête du Brésil, a vu son équipe buter sur un Équateur solide et repartir avec un triste match nul (0-0).
Dès la fin de la rencontre, le technicien italien a pointé du doigt l’état du terrain, qu’il estime responsable en partie de la mauvaise performance de ses joueurs.
« Je ne veux pas chercher d’excuses, mais la pelouse n’était pas en bon état. Ce n’était pas facile de jouer sur ce terrain », a-t-il déclaré en conférence de presse.
Selon lui, la qualité du sol a empêché le Brésil de développer son jeu habituel et d’imposer un rythme plus soutenu.
Pourtant, Ancelotti ne se contente pas de blâmer les conditions extérieures. Il reconnaît aussi que ses joueurs manquaient d’inspiration et d’agressivité dans le dernier tiers.
Face à un Équateur bien organisé et discipliné, Carlo Ancelotti et ses protégés du Brésil n’ont pas su trouver les décalages ni accélérer le jeu. Le manque d’occasions franches en témoigne.
Ce n’est pas la première fois que Carlo Ancelotti évoque les mauvaises pelouses. En janvier 2023, lorsqu’il était entraîneur du Real Madrid, il avait déjà vivement critiqué l’état d’un terrain lors d’un match de Coupe du Roi. « Ce n’est pas du football, c’est un autre sport », avait-il lâché à l’époque.
Malgré cette frustration, l’entraîneur brésilien reste lucide sur les défis à relever. Il attend plus de fluidité dans la circulation du ballon et une meilleure coordination entre les lignes. À ses yeux, le Brésil a les moyens de mieux faire, mais doit progresser rapidement.
Ce nul contre l’Équateur constitue un avertissement. Le Brésil, qui entame une nouvelle ère sous la direction d’Ancelotti, doit encore trouver ses repères.
Le prochain match contre le Paraguay arrive déjà comme un tournant. Il s’agira non seulement de gagner, mais aussi de convaincre.
Carlo Ancelotti joue gros. Les attentes sont élevées, et les supporters veulent voir une Seleção conquérante. Pour cela, il faudra dépasser les aléas du terrain… et surtout, élever le niveau de jeu.