Si Carlo Ancelotti accepte cette offre de l’Arabie Saoudite, il va devenir l’entraîneur le mieux payé de l’histoire. Selon Marca, un club saoudien veut le recruter en lui proposant un salaire net de 50 millions d’euros par saison. Cette somme fait tourner les têtes, même dans un football habitué aux chiffres fous.
Le média espagnol cite le journaliste Ramon Álvarez de Mon, proche du Real Madrid. Il affirme que cette proposition vise à attirer Carlo Ancelotti dès l’été prochain.
Le nom du club saoudien reste inconnu, mais l’objectif est clair : frapper un grand coup et poursuivre la politique de recrutement XXL menée par la Saudi Pro League.
Le Real Madrid reste pour l’instant silencieux. De son côté, Ancelotti n’a pas encore commenté l’information. Il est sous contrat avec le club madrilène jusqu’en juin 2026.
En décembre dernier, il a prolongé après avoir longtemps été pressenti à la tête de la sélection brésilienne. À l’époque, Carlo Ancelotti avait déjà ironisé sur l’intérêt de l’Arabie saoudite : « Je n’ai pas besoin d’argent », avait-il lâché.
L’offre actuelle est toutefois d’un autre calibre. Cinquante millions d’euros nets par saison le placeraient au sommet des entraîneurs les mieux payés de l’histoire. Seul Pep Guardiola, avec ses revenus à Manchester City, s’en rapproche.
Ce n’est pas la première fois que l’Arabie saoudite tente d’attirer des stars du football européen. Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Neymar Jr ou encore Roberto Mancini ont tous cédé aux sirènes du Golfe.
Mancini, notamment, a signé un contrat de 20 millions d’euros pour diriger l’équipe nationale saoudienne. La stratégie du pays reste la même : investir massivement pour renforcer son image sur la scène mondiale.
Mais Carlo Ancelotti n’est pas un entraîneur comme les autres. Il a déjà tout gagné : cinq Ligues des champions, de nombreux titres nationaux, et une réputation de gestionnaire hors pair.
Son attachement au Real Madrid semble sincère. Toutefois, la proposition saoudienne pourrait le faire réfléchir.
Pour l’heure, l’Italien reste en poste à Madrid. Mais l’été approche, et les grandes manœuvres pourraient débuter. Si l’Arabie saoudite insiste, alors la tentation pourrait devenir difficile à repousser.