Au Sénégal, les abonnés à la chaine française CANAL+ vont désormais payer plus pour accéder aux différentes chaines du groupe.
Le groupe français présidé par Vincent Bolloré, a annoncé une hausse moyenne de 10 % sur l’ensemble de ses offres, appliquée depuis le mois de juillet 2025.
Cette révision tarifaire concerne aussi bien les anciens que les nouveaux abonnés. Selon Canal+, cette décision est motivée par la hausse des « coûts d’exploitation » et le « renforcement de l’offre de contenus ».
Pour ces jours-ci au Sénégal : l’abonnement qui était à 5 000 FCFA est désormais facturé 5 500 FCFA, celui de 10 000 FCFA passe à 11 000 FCFA.
Les forfaits supérieurs, quant à eux, augmentent également : 16 500 FCFA au lieu de 15 000 FCFA, 22 000 FCFA pour l’ancien tarif à 20 000 FCFA, et 27 500 FCFA contre 25 000 FCFA auparavant.
Cette hausse s’inscrit dans un contexte économique déjà marqué par une inflation généralisée, ce qui suscite de vives réactions chez de nombreux abonnés qui jugent la mesure inopportune.
CANAL+, au cœur de l’Afrique
CANAL+ est devenu le principal actionnaire de MultiChoice Group, leader de la télévision payante en Afrique anglophone et lusophone. CANAL+ a également déposé une offre publique d’achat obligatoire sur MultiChoice Group, afin de créer un champion local capable de faire rayonner les contenus africains à travers le monde.
Enfin, le Groupe est le principal actionnaire de Viaplay, leader scandinave de la télévision payante, et possède une participation importante dans Viu, l’une des trois principales plateformes de streaming d’Asie du Sud-Est
En Afrique, la croissance du marché est essentiellement alimentée par la croissance démographique et économique, et la pénétration de l’électricité appelée à s’accélérer dans le futur.
Si la population actuelle est aujourd’hui de 1,2 milliard en Afrique subsaharienne, elle devrait atteindre 2 milliards d’ici 2050. Et si aujourd’hui, dans les pays africains où CANAL+ est présent, près d’un foyer sur deux n’a pas encore accès à l’électricité, les progrès technologiques et les ressources consacrées au sujet contribuent à accélérer fortement la pénétration de l’électricité