Canada : Mauvaise nouvelle pour les étudiants étrangers à partir de 2024

Canada : les universités du pays paient les pots cassés de la diminution du nombre d'étudiants étrangers

Group of five african college students spending time together on campus at university yard. Black afro friends sitting on grass and studying with laptops.

À partir du 1er janvier 2024, les exigences financières liées au coût de la vie passeront de 10 000 $ à plus de 20 000 $ pour les étudiants étrangers qui veulent étudier au Canada.

L’information a été annoncée ce jeudi 7 décembre 2023 à travers un communiqué rendu public par le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller.

 « À compter du 1er janvier 2024, les exigences financières liées au coût de la vie pour les demandeurs de permis d’études seront augmentées afin que les étudiants étrangers soient financièrement préparés à vivre au Canada. Pour 2024, un seul demandeur devra démontrer qu’il dispose de 20 635 $, ce qui représente 75 % du SFR, en plus de sa première année de frais de scolarité et de déplacement », indique le communiqué.

Le gouvernement justifie cette décision en soulignant que les anciennes exigences financières, inchangées depuis les années 2000 à 10 000 $, ne correspondaient plus au coût de la vie actuel au Canada, mettant ainsi de nombreux étudiants internationaux en difficulté financière dès leur arrivée.

En plus de cette nouvelle réforme financière, d’autres mesures supplémentaires ont été annoncées.

 Il s’agit  de la limitation des visas qui pourraient être mise en place dans les prochains jours pour s’assurer que les établissements d’enseignement désignés fournissent un soutien suffisant aux étudiants internationaux.

Par ailleurs, Marc Miller a confirmé que la politique exemptant les étudiants internationaux de la limite de 20 heures de travail serait prolongée jusqu’au 30 avril 2024.

Cette politique permet aux étudiants de travailler hors campus pendant leurs cours, avec une perspective d’augmentation des heures de travail à 30 heures par semaine.

Le gouvernement s’engage à poursuivre cette politique pour favoriser une flexibilité accrue pour les étudiants internationaux pendant leurs études.

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