Canada : les universités du pays paient les pots cassés de la diminution du nombre d’étudiants étrangers

Canada : les universités du pays paient les pots cassés de la diminution du nombre d'étudiants étrangers

Group of five african college students spending time together on campus at university yard. Black afro friends sitting on grass and studying with laptops.

Au Canada, les étudiants ont retrouvé le chemin des universités et visiblement celles-ci payent le lourd tribut de la nouvelle politique d’immigration mise en place par les autorités canadiennes envers les étrangers.

En effet, l’année universitaire qui a démarré est marquée par une diminution du nombre d’étudiants étrangers.

 Il devrait s’agir d’une baisse plus importante que la réduction de 35 % prévue des demandes de permis d’études annoncée par le gouvernement fédéral plus tôt cette année.

 Selon Julia Scott, vice-présidente aux membres à Université Canada, le plafond et les changements qui ont été apportés au programme des étudiants entraînent une baisse beaucoup plus importante que prévu des inscriptions des étudiants étrangers.

« Les universités devront chercher des moyens de réduire leur dépense, ce qui pourrait se traduire par une diminution des programmes, des cours ou des services aux étudiants. Nous nous préoccupons de l’avenir », a laissé entendre la vice-présidente aux membres, Université Canada.

Il convient de rappeler que le 28 août 2024, le Canada a mis fin à sa politique permettant à des étrangers munis d’un visa visiteurs de demander, une fois sur le sol canadien, un permis de travail temporaire.

La fin de cette politique en déçoit plus d’un car le Canada par ses universités était devenu ces dernières années une des premières destinations visées par les étudiants étrangers.

Lorsqu’elle a été prise en 2020, cette mesure avait pour but d’aider les voyageurs bloqués au Canada à cause des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, notamment ceux dont le visa de travail était arrivé à expiration mais qui ne pouvaient pas quitter le Canada. Mais la fin de cette politique a des conséquences pour les candidats africains à l’expatriation légale vers le Canada.