À l’instar de la Guinée, l’Algérie et le Maroc ont récemment pris la décision de ne pas choisir la Cité CAN comme lieu d’hébergement pour leurs équipes nationales lors de la CAN 2023. En lieu et place, les Algériens ont préféré réserver des chambres à l’hôtel du Stade, idéalement situé à quelques pas du stade de la Paix de Bouaké. De même, le Maroc a opté pour l’hôtel Sophia de San Pedro. Conformément aux règlements de la Confédération africaine de football (CAF), ces nations assumeront elles-mêmes les frais d’hébergement dans les établissements de leur choix.
Quelques jours plus tard, le Burkina Faso a également refusé de séjourner à la Cité CAN, préférant, selon les informations disponibles, prendre en charge eux-mêmes les frais d’hébergement à Yamoussoukro. Cette série de refus a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, alimentant les discussions en ligne. La question qui préoccupe de nombreux internautes est de savoir pourquoi toutes les équipes participantes déclinent l’offre de logement dans la cité, qui propose pourtant 32 villas spécialement construites pour l’occasion de la CAN 2023.
Certains défendent l’idée que cette préférence pour des hébergements externes est tout à fait normale, arguant que, pour une compétition d’une telle envergure, les équipes ont besoin d’intimité et de conditions personnalisées pour se préparer au mieux. D’autres, en revanche, considèrent ces choix comme un manque de respect envers le pays hôte et estiment que la CAF devrait intervenir pour mettre un terme à cette pratique et garantir une cohésion plus importante entre les équipes participantes et le lieu de la compétition. La question de l’équilibre entre le besoin d’intimité des équipes et le respect envers l’organisation de la CAN demeure ainsi un sujet de débat animé au sein de la communauté sportive et des amateurs de football.
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