Avant la CAN 2025, le Maroc s’apprête une nouvelle fois à jouer un rôle central dans le football africain. Quelques mois avant la compétition prévue également sur son sol, le royaume chérifien accueillera pas moins de douze rencontres.
Il s’agit des éliminatoires du Mondial 2026. Un événement qui prend ainsi des allures de mini Coupe d’Afrique, avec plus de 10 pays qui joueront 12 matchs.
Cette situation découle des exigences strictes de la FIFA en matière d’infrastructures. Plusieurs pays ne disposant pas de stades homologués, leurs équipes nationales ont dû se tourner vers le Maroc pour disputer leurs matchs « à domicile ».
Ce phénomène n’est pas nouveau, mais jamais autant de rencontres n’avaient été délocalisées dans un même pays.
Les équipes concernées par cette série de matchs viennent d’horizons divers. Parmi elles, on retrouve la Centrafrique, Madagascar, le Burundi, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, l’Égypte, les Comores, le Mali, le Niger, le Ghana, le Burkina Faso, Djibouti, les Seychelles et le Tchad. Chacune de ces nations disputera une ou plusieurs rencontres sur le sol marocain, entre le 19 et le 25 mars.
Les villes sélectionnées pour accueillir ces confrontations sont Casablanca, Meknès, Berkane, Oujda, El Jadida et Al Hoceïma.
Ces infrastructures modernes offriront aux équipes en déplacement des conditions optimales pour exprimer leur talent et tenter d’engranger de précieux points dans la course à la qualification pour le Mondial 2026.
Parmi les affiches les plus attendues, on note le duel entre Madagascar et le Ghana, prévu à Al Hoceïma, ainsi que la confrontation entre le Maroc et la Tanzanie, qui se déroulera à Oujda.
D’autres rencontres, comme Éthiopie-Égypte ou encore Comores-Mali, promettent également du spectacle.
Avec ces douze rencontres, le Maroc confirme son statut de terre d’accueil du football africain. En plus d’être l’hôte de la prochaine CAN 2025, le Maroc se positionne comme un acteur clé du développement du football sur le continent.
Cette mini Coupe d’Afrique improvisée ne fera que renforcer son influence et son attractivité auprès des instances sportives internationales.