CAN 2025 : les joueurs libérés six jours avant, décision lunaire de la FIFA ?

CAN 2025 : l'ordinateur a tranché, le vainqueur déjà connu !

Crédit Photo : Maroc Diplomatique

À un peu moins de trois semaines du coup d’envoi de la CAN 2025  programmée du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc  la FIFA a une nouvelle fois bousculé le calendrier.

Alors que les fédérations et les clubs européens s’attendaient à devoir libérer les joueurs convoqués autour du 8 ou 11 décembre, l’instance mondiale a finalement accordé aux clubs le droit de conserver leurs internationaux jusqu’au 15 décembre.

Ce qui a été confirmé en conférence de presse par Arne Slot, l’entraîneur de Liverpool, qui a confirmé que Mohamed Salah s’en irait à cette date.

Officiellement, cette décision vise à tenir compte des impératifs des clubs européens dans un calendrier surchargé : compétitions nationales, coupes, relégations  les clubs n’ont pas souhaité voir partir leurs cadres trop tôt, surtout en plein cœur de la saison.

Plusieurs présidents de clubs et ligues avaient déjà exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact d’un départ massif de joueurs africains en pleine période de matchs cruciaux.

Les joueurs libérés que le 15 décembre

Pour les sélections africaines, cette décision tombe mal. Beaucoup visaient le 8 ou le 11 décembre comme date idéale pour le début des regroupements, afin de mener un stage préparatoire serein avant le début de la compétition.

Avec une date de départ repoussée au 15, les fédérations devront raccourcir leur préparation  liste finale à soumettre, logistique, acclimatation, entraînements réduits. Pour certaines équipes, c’est un handicap sérieux.

Du côté des clubs, c’est une respiration bienvenue : ils peuvent compter sur leurs joueurs plus longtemps, ce qui préserve la continuité sportive et la compétitivité.

Par exemple, certains joueurs africains pourraient encore disputer un match de championnat ou de coupe avant leur départ ce que beaucoup redoutaient initialement.

Une préparation tronquée

Ce type de décision pose en lumière un dilemme qui se répète à chaque CAN : la confrontation entre les intérêts des clubs européens  soucieux de préserver leurs joueurs et leurs résultats et ceux des sélections nationales africaines  qui veulent un temps minimal de préparation.

 Le calendrier international, saturé par les coupes continentales, les compétitions de clubs et les engagements des joueurs, rend désormais presque inévitable ce type de compromis.

À chaque fois, ce sont les nations africaines, parfois déjà dépourvues de certaines ressources (infrastructures, fonds, logistique), qui subissent l’impact.

Pour la CAN 2025, la marge avant le premier match se réduit dramatiquement  et la pression monte pour réussir une préparation éclair.

 Avec cette décision, la FIFA semble privilégier les clubs européens et les enjeux liés aux championnats  au prix d’une préparation nationale raccourcie pour les équipes africaines.

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