La CAF vient de donner son verdict final après que la Guinée a contesté son élimination pour la CAN 2025 qui se tiendra au Maroc. Nous vous faisons le point.
Le litige remonte au match retour contre la Tanzanie, disputé en novembre 2024, au cours duquel une anomalie a été constatée sur la feuille de match officielle. Un joueur tanzanien, Ibrahim Ame, a porté le numéro 26, alors qu’il était inscrit sous le numéro 24.
Dès la fin de la rencontre, la Fédération Guinéenne de Football a déposé une première plainte, estimant que cette erreur représentait une infraction claire aux règles.
Par la suite, elle a renforcé sa position avec un deuxième recours, en appel, exigeant des sanctions contre la Tanzanie. La Guinée comptait sur une disqualification de son adversaire pour obtenir sa place à la CAN 2025.
Cependant, la CAF a rejeté les deux plaintes. Dans sa réponse officielle, elle a jugé que la différence de numéro ne constituait pas une faute suffisante pour remettre en cause l’issue du match.
Par conséquent, la Guinée est officiellement disqualifiée de la CAN 2025 et devra attendre la prochaine édition qu’organisera la CAF.
Face à ce refus, la Guinée a rapidement réagi. Refusant d’accepter ce qu’elle considère comme une injustice, elle a décidé de porter l’affaire devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Par voie de communiqué, la fédération accuse la CAF d’avoir manqué de transparence et de ne pas avoir motivé sa décision de manière satisfaisante. Elle dénonce également de graves entorses aux droits procéduraux.
À présent, le combat se déplace du terrain au domaine juridique. Le TAS, basé à Lausanne, représente le dernier recours pour la Guinée. Si cette instance lui donne raison, la CAF pourrait se retrouver contrainte de revoir son jugement, voire de reconsidérer le classement final du groupe.
En attendant, la CAN 2025 se prépare sans le Syli National. Pourtant, en coulisses, la Guinée poursuit son combat avec détermination.
Elle espère par ailleurs que la justice sportive corrigera ce qu’elle considère comme une erreur manifeste. Le dernier mot n’a peut-être pas encore été dit.