Pour confirmer sa suprématie, faut-il mourir et être ressuscité en étant le meilleur troisième grâce à la victoire du Maroc ? Et si le revenant était là pour rester et garder la coupe ?
C’est ce que veut prouver la sélection ivoirienne au cours de cette 34ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
Après sa qualification au second tour suite à un parcours qui n’a rien d’enviable pour un pays hôte et considéré comme favori, la Côte d’Ivoire veut surprendre ceux qui ont pronostiqué son décès.
Ce samedi 3 février, il affrontait le Mali pour le cadre des quarts de finale. Un mauvais démarrage en début de jeu leur a donné du fil à retordre.
Tous les signaux étaient à leur désavantage, comme un penalty en faveur du Mali refusé, un penalty toujours pour le Mali (qui malheureusement finit dans les gants du portier Fofana) et un carton rouge réduisant l’effectif ivoirien à 10.
Les Aigles du Mali mettront en doute les ambitions des Éléphants de la Côte d’Ivoire en ouvrant le score à la 71ᵉ minute.
Cependant, le repêché ne succombera pourtant pas. Sous la houlette d’Emerse Fae tel un Moïse avec son bâton, il fendit la défense malienne grâce à un Adingra qu’il a fait rentrer à moins de 10 minutes de la fin du temps réglementaire. Ce dernier ramènera donc le score à égalité à la 90ᵉ minute.
La Côte d’Ivoire, par l’entremise de Oumar Diakité, profitera des arrêts de jeu de la prolongation pour enfoncer le clou qui déplumera les Aigles de leur envol vers les demi-finales.
Quoi qu’il en soit, après l’élimination du Sénégal en huitième de finale, le ressuscité a envoyé un signal à ses médisants.
Il envoie encore une fois un signe de repentance à la République démocratique du Congo, son adversaire des demi-finales le 7 février 2024.
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