CAMES : le Togo à l’honneur ; 7 enseignants chercheurs décrochent leur agrégation

Togo CAMES

Crédits photo : CAMES

Sept universitaires du Togo ont été admis au 22ᵉ Concours d’agrégation en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du CAMES. Les délibérations du jury se sont achevées le 19 novembre 2025 à Dakar, consacrant cette performance nationale parmi 43 candidats admis au total.

Les procès-verbaux signés par les présidents des jurys révèlent la répartition des succès togolais. En droit public, deux candidats de l’Université de Lomé ont franchi la barrière. Kodjo Essé Kokou Joseph Junior obtient la deuxième place tandis que Wella Mazamesso se classe quatrième sur 14 admis dans cette section présidée par le Professeur Gérard Pekassa Ndam.

La section droit privé, dirigée par le Professeur Moïssane Ngom, a retenu trois Togolais parmi 12 lauréats. Awoki Kougnotéma de l’Université de Kara figure sur la liste aux côtés d’Avegnon Koffi Edem et Folly Menssan Agba, tous deux rattachés à l’établissement de Lomé. Bref, une moisson satisfaisante pour les facultés de droit du pays.

Les sciences de gestion confirment la montée en puissance des disciplines économiques dans l’enseignement supérieur togolais. Le Professeur Hervé Ndoume Essingone a présidé le jury qui a admis 17 candidats, dont deux enseignants de l’Université de Kara. Gafa Yao décroche un classement de troisième ex aequo. Adelessossui Kokou, septième de sa section, complète ce palmarès dans une discipline particulièrement prisée des institutions africaines.

Cette édition a mobilisé près de 200 candidats issus de 12 pays africains. Le processus s’est organisé en deux phases distinctes : une évaluation à distance des titres et travaux académiques, puis des épreuves en présentiel dans la capitale sénégalaise.

Les universités de Lomé et de Kara se partagent équitablement ces distinctions, témoignant de la vitalité de la recherche dans les deux établissements publics togolais.

Notons que l’agrégation du CAMES ouvre aux lauréats le grade de maître de conférences agrégé. Ce statut permet d’accéder à des responsabilités académiques élargies dans les universités membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur, enfin, selon la nomenclature en vigueur dans l’espace francophone africain.

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