À quelques mois de la fin de son mandat de président de la Fecafoot, Samuel Eto’o serait-il empêché par le ministère des Sports du Cameroun de se présenter à sa propre succession lors de la prochaine élection ? C’est du moins ce que laisse croire une information largement relayée sur la toile.
En effet, d’après différentes sources, certains critères votés par la Fecafoot, pourrait rendre inéligible, l’éventuelle candidature de l’ancien capitaine des Lions Indomptables, durant la prochaine élection.
Certains de ces critères excluaient notamment tout individu « condamné à une peine définitive privative de liberté sans sursis supérieure à trois (03) mois » ou « condamné à une peine définitive privative de liberté assortie de sursis simple ou avec probation supérieure à six (06) mois ».
Ainsi, alors que Samuel Eto’o avait été condamné par la justice espagnole à 22 mois de prison avec sursis pour fraude fiscale en 2022, il pourrait être sollicité à quitter la Fecafoot, sans forcément se faire surclasser lors des prochains votes.
Mais voilà qu’en novembre 2024, la Fecafoot avait voté de nouveaux statuts abrogeant certains critères d’inéligibilité. Une mesure qui pourrait bien profiter au « Grand 9 », même si le ministère des Sports assure ne pas reconnaître les nouveaux textes.
De quoi rendre incertaine la reconduite de Samuel Eto’o, qui n’a jusqu’alors, officiellement pas évoqué son intention d’être candidat à sa propre succession.
Porté par l’envie de redorer l’image du football camerounais, Samuel Eto’o qui nourrit l’ambition de voir son pays remporter une Coupe du monde, maintient ainsi le flou sur son avenir, alors que l’équipe camerounaise prépare sa prochaine participation à la CAN 2025 qui se déroulera au Maroc.
Jusque-là, Samuel Eto’o devrait continuer à tenir sa fonction de président de la Fecafoot en attendant les prochaines élections.