La maison de production de l’artiste camerounais, Prince Aimé, Calabash Music, vient de sortir un communiqué pour annoncer la résiliation de la collaboration avec le chanteur.
Disfonctionnements financiers et de manquements contractuels
« Prince Aimé a saboté seul sa propre carrière, entraînant des pertes financières directes pour Calabash Music, dépassant les 25 millions de FCFA, tout en salissant gravement la réputation de ceux qui ont investi dans son succès. Malgré une carrière de 20 ans sans résultats notables, Calabash Music a relevé le défi de l’aider. Notre directeur, Wax Dey, a travaillé sans relâche pour fournir à Prince Aimé une feuille de route claire, comprenant des collaborations de haut niveau, une campagne de marketing international, et un plan de relance pour en faire un artiste mondial.
En contrepartie, Prince Aimé était censé produire de la musique de manière régulière, notamment une chanson par mois et un album avant sa tournée mondiale prévue pour avril 2025 — tous ces efforts devant être financés par Calabash Music. Pendant que nous avons respecté tous nos engagements, l’artiste n’a respecté aucun engagement, et passe son temps à nous attaquer sur les médias.
Calabash Music a fait des nombreux investissements et transferts à Prince Aimé entre autres :
-8 millions de FCFA pour l’achat d’un RAV 4 de première main auprès de la société Samba Company Ltd à Douala
-Paiement vérifiable par virement bancaire
-1,1 million de FCFA pour un nouvel appartement loué à Santa Barbara
-Paiement pour son nouveau passeport et photoshoot
-Frais juridiques et de marketing numérique au Cameroun, France, Afrique du Sud, et aux États-Unis
-Des frais de studio pour la production musicale aux États-Unis et au Cameroun
-Des transferts en numéraire significatifs à Prince Aimé via son équipe, avec 1 million de FCFA transférés directement sur son téléphone via MOMO…
Calabash Music a travaillé pour arrêter la vente et l’exploitation de sa musique en ligne par plusieurs personnes, y compris des grands artistes connus du Cameroun et de Côte d’Ivoire.
Le clip du remix avec Yemi Aladé est calé ce jeudi 26 décembre à Lagos.
Après le succès du Viviane Remix avec Maahlox, Prince Aimé nous a surpris en déclarant que, en tant que « grand artiste », il avait besoin de 50 millions de FCFA avant d’enregistrer une nouvelle chanson.
Nous lui avons expliqué que cette demande était irréaliste, étant donné que la chanson n’avait généré que moins de 5 000 USD de revenus. Après ça, nous avons convenu avec Prince Aimé et sa famille que ses états financiers seraient examinés 6 mois après sa première sortie avec nous (mars-avril 2025), puis tous les 3 mois par la suite, conformément aux normes internationales.
En réalité, dès que Prince Aimé constate que ses frais de booking augmentaient, il a décidé de couper les ponts avec toutes les personnes avec lesquelles il travaillait et a annoncé son numéro de contact direct pour les bookings et deals.
Il a déménagé de son appartement de luxe à Santa Barbara et est retourné dans sa chambre d’origine pour susciter la sympathie du public…
Prince Aimé a commencé à contacter lui-même des promoteurs, y compris pour des événements avec le festival de Kribi et les Brasseries du Cameroun, dont les accords avaient été initiés par Calabash et Easy Consulting.
De plus, Prince Aimé a délibérément opposé Calabash Music et Easy Consulting l’un contre l’autre, avant de se tourner vers le public pour annoncer qu’il ne recevait rien.
Après de nombreuses tentatives pour résoudre ces problèmes, et au vue du non-respect des clauses de contrat, et le fait qu’il continue de travailler et de récupérer le fruit de nos investissements derrière nos dos, nous avons pris la décision difficile de mettre fin à notre collaboration avec Prince Aimé.
Nous annulons également les tournées prévues.
En raison du non-respect continu des termes du contrat, de la fraude et de la diffamation, nous nous réservons le droit d’engager des actions en justice pour récupérer plus de 25 millions de FCFA de pertes et demander des indemnités pour les dommages subis ainsi que pour les événements et l’argent qu’il a collectés derrière nos dos, sans oublier les revenus potentiels perdus en raison de son refus de produire de la nouvelle musique… ».