Tandis que le Cameroun et le Congo font partie des pays africains dont les États-Unis pourraient fermer leurs ambassades, la Côte d’Ivoire et le Bénin sont épargnés.
Le retour de Donald Trump marque non seulement un bouleversement au niveau du commerce mondial, avec l’instauration de droits de douane conséquents, mais aussi une refonte de l’appareil diplomatique américain.
Depuis son investiture, le président américain s’emploie notamment à réduire drastiquement le budget de l’État fédéral, sous l’influence du département de l’efficacité gouvernementale géré par Elon Musk.
Dans un document interne du département d’État obtenu par CNN, plusieurs recommandations sont émises pour tenter de faire baisser les coûts du gouvernement fédéral.
Parmi elles, fermer des dizaines d’ambassades et de consulats américains à l’étranger, dont une partie significative en Afrique.
Sur le continent, les ambassades concernées sont celles de la Centrafrique, du Congo, de l’Érythrée, de la Gambie, du Lesotho et du Soudan du Sud.
Les autorités américaines envisagent également de fermer leur consulat à Douala, au Cameroun, et à Durban, en Afrique du Sud.
Pour le reste du monde, la liste comprend les ambassades de Malte et du Luxembourg ou encore des consulats en Corée du Sud, en France et en Allemagne.
Une des mesures proposées est également de diminuer l’ampleur des missions diplomatiques en Irak et en Somalie, deux pays où la présence américaine a été importante ces dernières décennies, et de « redimensionner » d’autres avant-postes diplomatiques.
Le secrétaire d’État Marco Rubio a-t-il approuvé ce plan de fermetures massives ? Pour le moment, aucune information n’a fuité sur la question. Interrogée sur les informations de ce document interne, la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, n’a pas apporté plus de précisions.
« Le type de chiffres et ce que nous avons tendance à voir sont des rapports qui sont prématurés ou erronés, basés sur des fuites de documents provenant d’un endroit inconnu », a-t-elle affirmé, suggérant de vérifier auprès de la Maison-Blanche.
Si la Côte d’Ivoire et le Bénin peuvent se réjouir de ce qu’ils sont épargnés par cette mesure drastique des Etats-Unis, le Cameroun et le Congo ne peuvent en dire autant.