Le 29 décembre 2024, un magistrat a fait l’objet d’un enlèvement dans la région Nord-ouest du Cameroun. Cette région beigne dans une grande insécurité.
Une organisation non-gouvernementale de défenses de droits de l’homme a partagé le mardi 7 janvier 2025 la nouvelle de la libération du magistrat kidnappé.
On apprenait par la dénonciation de l’organisation Conscience africaine que le magistrat avait été enlevé « à sa résidence dans la soirée du 29 décembre par des hommes armés non identifiés. »
La même dénonciation indique que « de nombreux autres civils », ont fait l’objet de kidnapping le même jour, par « des hommes armés, que l’on présume être des séparatistes ».
Amadu Tarnteh, le directeur de Conscience africaine, organisation camerounaise de promotion des droits démocratiques a publié l’information sur sa page Facebook : « Nchang Augustin Amongwa, le deuxième avocat général de la Cour d’appel de Bamenda enlevé le 29 décembre 2024 a été libéré ».
Une bonne nouvelle pour la famille du Magistrat
M. Amongwa après sa libération a posté une publication sur Facebook pour exprimer son ressenti par rapport à l’accueil qu’il a reçu.
Dans le post Facebook du lundi 6 janvier 2025, on lit : « Le bonheur de ma libération a été accueilli par tout le monde et je veux répandre ce bonheur au lieu d’empoisonner l’esprit des gens au sujet des personnes malveillantes qui l’ont orchestré ».
La VOA rapporte que le responsable du ONG indique avoir parlé avec le Magistrat le matin du mardi 7 janvier 2025 et qu’il a dit : « J’ai besoin de deux semaines pour me remettre du traumatisme de mon enlèvement. Après cela, je pourrais partager ce que j’ai vécu ».
En plus de l’enlèvement du magistrat, L’ONG a également rapporté la mort de trois personnes kidnappées faute de payement de rançons par les familles.
Le kidnapping avec demande de rançon demeure un moyen très utilisé par les groupes armés pour financer leurs activités.