Dans l’arène économique africaine, le Cameroun vient de frapper un grand coup avec 983 milliards.
En à peine trois mois, le pays de Paul Biya a en effet réussi à collecter la somme colossale de 983 milliards de francs CFA, soit près de 1,5 milliard d’euros.
Une performance qui, bien qu’en deçà des objectifs initiaux, témoigne d’une dynamique fiscale impressionnante.
Cette prouesse, révélée par le document de programmation économique et budgétaire, met en lumière les secteurs porteurs de l’économie camerounaise.
L’impôt sur le revenu des sociétés non pétrolières au Cameroun se taille la part du lion avec 275,2 milliards FCFA, suivi de près par la TVA et l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Un cocktail fiscal qui démontre la diversité du tissu économique du pays.
Cependant, ce tableau flatteur cache des défis de taille. Avec seulement 24,5% de l’objectif annuel atteint, l’administration fiscale devra redoubler d’efforts pour tenir ses engagements.
Le gouvernement, conscient de ces enjeux, a déjà dégainé son arsenal de mesures. L’informel, ce monstre à 30% du PIB mais à la contribution fiscale famélique, est dans le viseur. Les particuliers, dont l’apport aux recettes est jugé insuffisant, sont également appelés à mettre la main à la poche.
Mais attention, préviennent les observateurs, à ne pas tuer la poule aux œufs d’or. Avec un taux de pression fiscale qui frôle les 15%, le risque d’étouffer la croissance n’est pas à négliger.
Un équilibre délicat que le Cameroun devra trouver pour transformer cet exploit trimestriel en success story durable.
Ainsi, entre ambitions budgétaires et réalités économiques, le Cameroun trace sa voie et ces 983 milliards ne sont qu’une étape.
Le véritable défi sera de maintenir cette dynamique tout en préservant un climat des affaires propice à l’investissement et à la croissance.
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