Le Dr Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (CAF), a réagi à l’élection de l’ancien international camerounais, Samuel Eto’o, au sein du Comité exécutif de la CAF.
Le mercredi 12 mars 2025, l’instance faîtière du football africain a tenu son Assemblée générale extraordinaire au Caire en Egypte.
Au cours de cette rencontre de haute importance, l’ancien international et actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, a été élu par acclamation au sein du Comité exécutif de l’institution.
L’ex gloire du football africain devient donc officiellement le nouveau représentant de l’Afrique centrale au sein du Comité exécutif de la CAF pour un mandat de 4 ans.
Suite à son élection, le président de l’institution, le sud-africain, Patrice Motsepe, a tenu à éclaircir les choses au vu des derniers imbroglios qui ont opposé Samuel Eto’o à la CAF.
Dans ses propos, le Dr Patrice Motsepe a clairement exprimé sa volonté de tourner la page en ce qui concerne les récentes controverses ayant opposé le quadruple ballon d’or africain à l’institution en charge du football africain.
Le milliardaire sud-africain souhaite faire table rase du passé et plutôt se concentrer sur l’avenir.
« Je suis très fier de Samuel Eto’o, j’ai été fier de lui pendant de nombreuses années et je continuerai de l’être […] Samuel Eto’o a été élu comme l’un des leaders. Le plus important est de le soutenir […] Le comité exécutif a pris une décision qui a été retoquée par le TAS.
Nous devons veiller à ce que tout ce qui s’est passé avec Eto’o dans le passé reste du passé. Cela ne doit pas être retenu contre lui […] Je pense qu’il a une contribution à apporter […] Le football camerounais sous la direction d’Eto’o renouera avec ses jours de gloire ».
Pour rappel, la candidature de Samuel Eto’o à ce poste auquel il vient d’accéder au sein de la CAF avait été rejetée par l’instance au mois de janvier en raison de l’association du président de la Fecafoot à une société de Paris sportifs.
L’ex attaquant camerounais avait alors saisi le Tribunal arbitral du Sport (TAS) et avait finalement eu gain de cause. Le TAS avait ordonné à la CAF d’accepter sa candidature.