Cacao : ce pays d’Afrique centrale s’apprête à abriter une grosse usine de transformation

Cacao : ce pays d’Afrique centrale s’apprête à abriter une grosse usine de transformation

Credit Photo : Kina Chocolates

En janvier 2026, une usine de transformation du cacao sera installée à Nkol-Melen, près d’Obala, dans le Centre du Cameroun.

Cette initiative doit produire localement des tablettes de chocolat sous la marque Chocolat Rouge. Elle illustre la volonté de développer la chaîne de valeur du cacao sur le continent africain, qui fournit l’essentiel des fèves mondiales mais transforme peu sa production.

Le chantier en cours pourrait stimuler la filière locale et soutenir les revenus des cultivateurs. Le démarrage dépendra toutefois du rythme des travaux et des procédures administratives.

L’industriel français Olivier Bordais, déjà actif dans la chocolaterie en Europe, conduit le projet Chocolat Rouge au Cameroun.

L’unité de transformation, en construction à Nkol-Melen, une localité périphérique d’Obala, est annoncée comme opérationnelle en janvier 2026.

L’objectif est de produire sur place des tablettes et d’autres dérivés du cacao afin de capter davantage de valeur pour les producteurs et les acteurs locaux.

L’investissement prévoit des installations modernes capables de transformer des fèves brutes en produits finis destinés au marché national et à l’exportation.

Le porteur du projet explique que la nouvelle usine veut établir un “chocolat made in Cameroon”, intégrant la production des cultivateurs et créant des débouchés plus rémunérateurs.

Les autorités camerounaises voient dans cette implantation un signal positif pour renforcer le tissu industriel et réduire la dépendance aux importations de chocolat.

Selon des informations relayées par plusieurs médias économiques, les travaux sont suffisamment avancés pour viser l’échéance de 2026, bien qu’aucune garantie officielle ne soit encore donnée.

La filière cacao au Cameroun emploie des milliers de familles rurales et fournit une part importante des exportations agricoles du pays.

Jusqu’ici, la quasi-totalité des fèves était envoyée à l’étranger pour être transformée, ce qui limitait la valeur captée localement.

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