Alors que le club de basketball du Burundi dispute la quatrième saison de Basket Africa League (BLA), à Pretoria, en Afrique du Sud pour la toute première fois de son histoire, le club a décidé de déclarer forfait ce dimanche 10 mars 2024.
L’équipe devrait disputer son deuxième match de la compétition contre l’FUS de Rabat.
En effet, les joueurs ont refusé de porter un logo du sponsor officiel sur lequel figurait « Visit Rwanda ».
Notons que le logo avait été caché par une bande de ruban adhésif noir sur les maillots des joueurs.
Malgré cette tentative de dissimulation du logo gênant, le club a quand même refusé de le mettre au point de déclarer forfait.
Si l’acte a été perçu comme héroïque et symbolique par plus d’un, il coûte cependant très cher au club.
Notons que l’équipe avait pourtant réalisé une très belle performance lors du premier match et l’avait même remporté.
Le logo dissimulé par une bande noire aurait été découvert juste quelque temps avant le coup d’envoi du premier match.
« En fait, en arrivant, on a découvert les maillots comme ça, on n’a pas cherché à comprendre. J’ai dit à mes joueurs de ne pas s’en occuper, de rester concentrés sur ce qu’on devait faire, parce que malheureusement, on ne peut pas maîtriser ces aspects-là, ce n’est pas nous qui choisissons ce qu’il y a sur les maillots », a déclaré l’entraîneur, Julien Chaignot.
Le président de la fédération burundaise de basket, Apôtre Jean-Paul Manirakiza, a affirmé avoir demandé à ne pas porter le logo. Son courriel avait été envoyé une heure avant la rencontre.
« J’ai envoyé le message que les joueurs de Dynamo pouvaient jouer sans le logo du sponsor officiel. Quand ils l’ont caché, ils ne m’ont pas consulté. Nous avons demandé aussi à ce qu’ils puissent prendre un autre maillot sans le logo du sponsor officiel. Pour nous, ça ne causerait aucun problème », a-t-il fait savoir.
Pour rappel, le Burundi et le Rwanda se livrent une guerre diplomatique depuis quelque temps.
Le Burundi accuse le Rwanda d’abriter l’état-major des rebelles burundais Red-Tabara. En janvier, le pays avait fermé sa frontière avec Kigali et avait chassé les ressortissants Rwandais de son territoire.
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