Burkina : Ibrahim Traoré muscle l’armée avec …

Burkina Faso : loin de la France ; Ibrahim Traoré frappe fort, 24 milliards de FCFA pour...

Crédit Photo : Jeune Afrique / © Présidence du Faso

Face à l’urgence de la menace terroriste, le président de la transition, Ibrahim Traoré, intensifie ses efforts en renforçant une fois de plus son armée.

 Pour cela, le président du Burkina muscle son armée avec des équipements militaires, dont des avions de chasse.

 En effet, les pilotes de chasse sont d’ores et déjà prêts à engager des opérations aériennes pour contribuer à la défense du territoire.

 Cette initiative de renforcement des forces armées, marquée par l’acquisition d’équipements de pointe tels que des avions de chasse, représente une nouvelle étape dans la lutte contre les groupes terroristes opérant au Burkina Faso.

 La détermination et l’engagement du président Ibrahim Traoré, soutenus par le peuple, démontrent une collaboration étroite dans cette lutte.

Ibrahim Traoré veut finir avec le terrorisme sur son territoire

Ibrahim Traoré, originaire de Kéra, dans la Boucle du Mouhoun, une région assaillie par les attaques au nord-ouest, entend mener une lutte offensive et milicienne contre le terrorisme.

 Pour épauler l’armée, les autorités assurent avoir recruté quelque 90 000 « volontaires pour la défense de la patrie » (VDP), des supplétifs civils régulièrement accusés de bavures contre les civils.

 « Pas question de négocier », martèle l’officier, qui veut plutôt « attritionner l’ennemi au maximum » pour contraindre les combattants à « déposer les armes », le slogan devenu le leitmotiv de la junte, scandé chaque soir au journal de la télévision nationale.

Une stratégie du « tout-militaire » nourrie par ses années passées au front, depuis l’éclatement de l’insurrection djihadiste au Burkina Faso en 2015.

Homme de terrain, le putschiste a fait ses armes au fil des débâcles de l’armée et a participé à plusieurs opérations d’envergure dans l’est et le nord du pays, notamment à Djibo, où il était placé sous les ordres du lieutenant-colonel Damiba, alors commandant du groupement des forces armées antiterroristes en 2017.

 « C’était un officier très engagé sur le plan opérationnel, mais c’est quelqu’un de nerveux et buté », raconte un ancien camarade.

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