Au Burkina Faso, il est désormais interdit de fumer dans les espaces publics selon une récente mesure prise par Ibrahim Traoré et son gouvernement.
En effet, le décret s’applique à toutes les formes de tabac, y compris la chicha, les cigarettes électroniques, ainsi que tout produit produisant de la fumée ou de la vapeur.
Il concerne tous les lieux publics, qu’ils soient fermés comme les bureaux, restaurants, gares ou marchés couverts, ou ouverts comme les parcs, stades ou arrêts de bus, ainsi que les transports en commun.
Tout contrevenant qui ne respecterait pas cette décision gouvernementale subira la rigueur de la loi.
En effet, les autorités prévoient un régime de sanctions financières.
Toute personne prise en flagrant délit de consommation risque une amende de 15 000 FCFA, tandis que les responsables des lieux publics ou des moyens de transport concernés encourent des amendes allant de 50 000 à 200 000 FCFA.
Selon un professionnel de la santé, l’interdiction de la consommation du tabac est une victoire pour le système sanitaire.
« Il contribuera à protéger les non-fumeurs, en particulier les enfants et les femmes, souvent exposés involontairement à la fumée nocive », a-t-il commenté.
Pour le gouvernement d’Ibrahim Traoré, cette décision vise à protéger la vie des populations du Burkina Faso contre les effets nocifs du tabagisme actif et passif, dans un souci de santé publique croissante.
Les fumeurs savent désormais à quoi s’en tenir au Burkina Faso.