Ouagadougou ; Burkina-Faso – L’heure est grave pour les professionnels de la publicité, nous relayent nos confrères de l’Agence Ecofin.
Excédés par les agissements de nombreux trublions qui salissent leur blason, les acteurs du secteur viennent de sonner la charge.
L’objectif est clair et concis : enfin débarrasser le terrain des « brebis galeuses » qui minent leur crédibilité.
Lors d’un séminaire marathon les 13 et 14 mars derniers, la profession a dégainé un plan de reconquête en plusieurs actes.
Exit les tongs et les batiks pour ces deux jours de réflexions studieuses, ponctuées de franches prises de parole.
« Il est temps d’égrener tous les problèmes, mais surtout de proposer des solutions ! », a tonné Salif Sanfo, le patron des publicitaires.
Dans le viseur des assaillants : toutes ces agences clandestines qui prospèrent dans l’ombre en violant allègrement les règles en vigueur.
Une plaie qui se répand jusque dans les artères de la capitale burkinabè, défigurant les rues avec des affichages sauvages.
Fin du laisser-faire et des arrangements ? C’est en tout cas l’ambition revendiquée par les troupes de l’Ordre. Pour briser les réseaux de délinquance, un front commun va être formé avec la municipalité.
Un cadre de concertation permanent doit être créé pour permettre aux autorités de reprendre le contrôle du territoire assiégé.
Une opération déminage en bonne et due forme se profile donc à Ouagadougou. Les forces de l’ordre publicitaire espèrent ainsi redonner le ton et déloger les indésirables qui ternissent leur image.
Prêts à en découdre pour reconquérir le respect ? Le combat de la profession ne fait que commencer au Burkina Faso.
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