Burkina Faso : une excellente nouvelle tombe pour les startups

Burkina Faso startups

Crédits photo : Création L-Frii Media

Si développer des startups peut relever du défi, heureusement, au Burkina Faso, les lignes sont en train de bouger. En effet, cela pourrait devenir plus facile au pays des hommes intègres.

Concrètement, au terme d’un atelier organisé les 17 et 18 juillet 2025 par l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP/PME) un cadre d’accompagnement a été envisagé pour aider les entreprises naissantes.

Dans les faits, la rencontre a permis de valider les textes pour un avant-projet de loi qui va promouvoir grandement les startups au Burkina Faso.

Pourquoi un tel engouement à soutenir les startups au Burkina Faso ?

Il faut savoir que les dernières années au Burkina Faso ont été marqués par un engouement certains des jeunes Burkinabè à se lancer dans le domaine de l’entrepreneuriat. Et ce, même si le pays fait face à défi d’ordre sécuritaire.

Il n’est plus à rappeler que le pays bénéficie d’une jeunesse aux idées particulièrement novatrices avec une facilité d’accès aux technologies numériques.

Néanmoins, force est de constater qu’à de nombreuses reprises les projets lancés se heurtent à des problèmes d’un même ordre. D’une part l’apparition des obstacles institutionnels et d’autre part, des problèmes financiers.

Issa Traoré, directeur général de l’AFP/PME, n’a d’ailleurs pas manqué de mettre l’accent sur la nécessité du nouveau cadre envisagé au Burkina Faso.

Les discussions sur la création de ce cadre juridique ont mobilisé de nombreux partenaires.

C’est ainsi que les ministères en charge des PME, de l’économie numérique et des finances, les acteurs du secteur privé et les structures d’accompagnement de startups ont siégé autour de la même table pour arriver à l’établissement des nouveaux textes de loi.

Et au terme des discussions, un comité de réflexion a été mis en place pour élaborer le projet de texte.

À la fin, les livrables de cet atelier vont être transmis au ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (MICA). Le tout pour que le processus législatif puisse continuer.

L’objectif final est donc clair : adopter une loi faveur en faveur du développement et de l’accompagnement des startups au Burkina Faso, communément appelée « Startup Act ».

Il faut savoir que l’idée n’est pas uniquement nationale. Et pour cause, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) soutient grandement le projet.

Dieudonné Kini, représentant résident adjoint par intérim, considère même que cet atelier est indispensable pour l’avenir de l’innovation au Burkina Faso.

Il a aussi salué l’engagement du gouvernement du Burkina Faso à créer un environnement institutionnel favorable aux startups.

 « La croissance des startups au Burkina Faso connaît une dynamique prometteuse, stimulée par diverses initiatives de soutien à ces jeunes entreprises. Le développement des startups s’appuie sur un nombre croissant de structures d’accompagnement, qui jouent un rôle essentiel dans l’écosystème entrepreneurial innovant.

Nous saluons à juste titre les efforts du Gouvernement burkinabè qui a su influencer positivement l’environnement des affaires au fil des années, notamment à travers la mise en place des instruments législatifs et fiscaux pour soutenir les petites et moyennes entreprises », a-t-il déclaré à nos confrères de Burkina24.

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