Au Burkina Faso, un militaire a été radié de l’armée pour faute grave. Le désormais ex militaire s’est enfui de son poste en laissant les matériels de combats.
Le capitaine Nayiré Alira Elisée Martial, commandant du détachement militaire de Sollé, une localité de la province du Lorum, située au nord du pays, ne fait plus partie de l’effectif des forces armées burkinabè.
Il a tout simplement été licencié par les autorités pour abandon de poste lors d’une attaque djihadiste.
Selon les informations rapportées par RFI, une attaque terroriste a eu lieu le 24 décembre 2023 contre le détachement militaire de Sollé. Les criminels avaient pris d’assaut le détachement.
Plusieurs pertes en vie humaine ont été enregistrées dans le rang des forces de défense. Les assaillants ont également emporté plusieurs matériels de l’armée.
Malheureusement pour eux, ils ont été vite rattrapés par les forces aériennes qui ont réussi à les neutraliser.
C’est donc dans un instinct de survie que, le commandant du détachement attaqué, Nayiré Alira Elisée Martial a pris la tangente à l’arrivée des djihadistes.
Une réaction qui n’a pas du tout plu à ses supérieurs et aux autorités. D’ailleurs, selon le règlement de l’armée burkinabè, cet acte du soldat est considéré comme faute grave.
En 2022, alors que Paul Henri Sandaogo Damiba, était encore au pouvoir, le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, commandant du Commandement des Opérations du théâtre national, avait rappelé aux uns et aux autres que l’abandon de position, de matériel individuel ou collectif de combat constitue « une faute disciplinaire et pénale et rend les auteurs de tels actes passibles de sanctions disciplinaires ou pénales ».
Par ailleurs, au moins quatre détachements ont été attaqués par les terroristes la fin du mois de décembre.
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