C’est un drame qui vient une nouvelle fois frapper le Burkina Faso avec le crash d’un avion.
En effet, ce mercredi 6 mars, un avion de la compagnie privée burkinabè Lead’Air s’est écrasé peu après son décollage de Diapaga, dans l’est du pays.
Selon les premiers éléments, l’appareil qui effectuait la liaison Ouagadougou-Diapaga aurait heurté un arbre en bord de piste avant de prendre feu.
Le bilan humain est lourd puisque trois personnes auraient perdu la vie dans l’accident, d’après les médias locaux.
Trois autres auraient été grièvement blessées. Des chiffres qui restent toutefois à confirmer officiellement, les circonstances exactes du drame n’étant pas encore parfaitement connues.
Une tragédie d’autant plus difficile à encaisser que Lead’Air était réputée pour sa fiabilité et les normes de sécurité appliquées.
Cette compagnie privée assurait régulièrement les vols intérieurs au Burkina Faso, notamment pour relier la capitale aux régions reculées.
Ce crash d’avion intervient en outre dans un contexte déjà très tendu pour le Burkina Faso, en proie à la multiplication des attaques terroristes ces derniers mois.
Un nouveau coup dur pour les autorités, qui peinent à venir à bout de la menace jihadiste et à stabiliser certaines zones à risque.
Alors que les causes de l’accident restent à déterminer, c’est un nouveau défi qui attend Ouagadougou : faire la lumière sur ce drame aérien et en tirer tous les enseignements pour la sécurité du transport aérien national.
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