Au Burkina Faso, le gouvernement a annulé le 29 octobre 2025 le résultat d’un candidat à un concours de recrutement pour limite d’âge.
Ce vendredi 31 octobre, OUEDRAOGO David Télesphore voit ses espoirs s’évanouir. Il était à deux doigts d’intégrer la fonction publique. Malheureusement, tout a capoté pour lui.
Né le 13/11/1975 à Ouagadougou, il figurait parmi les candidats admissibles aux concours directs pour le recrutement au profit des Institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche, session de 2025.
A travers ce concours, l’administration du Burkina Faso cherchait à recruter 167 assistants, 21 assistants hospitalo-universitaires et 15 attachés de recherche.
Un communiqué publié ce 31 octobre sur Facebook par le ministère de la Fonction publique a annulé son admissibilité « pour limite d’âge ».
Pourquoi le Burkina Faso impose-t-il une limite d’âge aux concours de la Fonction publique ?
Au Burkina Faso comme dans d’autres pays d’Afrique, la fonction publique attire un grand nombre de candidats.
Par exemple, cette année, les autorités ont dénombré plus d’1 million de candidatures aux concours directs de recrutement.
Ce grand nombre de candidatures s’explique par la stabilité financière qu’offre la fonction publique. En effet, deux catégories de personnes postulent pour cet offre. D’un côté, il y a les personnes sans emploi et d’autre part, les personnes qui travaillent à leur propre compte ou dans une entreprise.
La limite d’âge représente donc l’une des barrières pour réduire le nombre de candidates. Le Burkina n’est pas le seul pays à mettre en place cette mesure.
Au Togo voisin, les concours de recrutement dans la fonction ont également un âge limite. Cet âge limite est parfois de 40 ans, mais peut descendre ou augmenter en fonction des besoins de l’administration ou du domaine dans lequel l’Etat recrute.