Au Burkina Faso, les nouvelles ne sont pas bonnes pour Ibrahim Traoré et la junte au pouvoir.
Un récent rapport publié par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) qui est une autorité publique indépendante accable le président de la transition.
Celle-ci a publié, le mardi 18 juin 2024, une déclaration soulignant certaines difficultés constatées dans le pays.
D’entrée, la commission a exprimé sa solidarité et sa compassion pour les soldats et les Volontaires pour la défense de la patrie qui sont tombés au combat dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Par la suite, elle a exprimé son inquiétude et constate une montée via les réseaux sociaux et lors de manifestations publiques d’un discours qualifié de haineux chez beaucoup de Burkinabè.
Arrestations et enlèvements
En ce qui concerne les arrestations et les enlèvements qui ont lieu depuis quelques temps dans le pays, la CNDH se montre particulièrement préoccupée par ces évènements.
Dans ce même document, il est également évoqué et déploré les non-exécutions de décisions de justices
Autre aspect abordé, l’accroissement de la dette intérieure du pays qui entraîne un ralentissement de l’activité économique, sans oublier la remise en cause des droits acquis de certains travailleurs, regrette la CNDH.
Au regard de tout ce qui précède, la Commission a invité le gouvernement à résoudre l’ensemble des travers évoqués et demande au président de transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, d’assurer son rôle de garant de l’indépendance de la Justice.
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