La mobilisation des ressources pour réaliser des projets essentiels au profit des populations est une préoccupation majeure pour Ibrahim Traoré et son gouvernement au Burkina Faso.
Le président de la transition burkinabè peut se réjouir de l’exécution des opérations financières de l’État, à fin décembre 2023.
Sous l’impulsion des nouveaux hommes forts du pays, Ouagadougou a pu mobiliser 2 694,79 milliards de FCFA de recettes contre 2 505,65 milliards de FCFA à fin décembre 2022, soit un accroissement de 189,14 milliards de FCFA (+7,55%).
Ceci provient de la note d’analyse du mois d’avril 2024 du Comité d’élaboration et de validation des statistiques de finances publiques.
La hausse de mobilisation des recettes a été portée par les recettes fiscales (+181,66 milliards de FCFA) et les autres recettes (+67,04 milliards de FCFA), mais aussi les dons ayant baissé (-59,57 milliards de FCFA).
Les recettes fiscales se sont établies à 2 220,65 milliards de FCFA à fin décembre 2023 contre 2 038,99 milliards de FCFA à fin décembre 2022, soit un accroissement de 181,66 milliards de FCFA (+8,91%).
Cette progression des recettes fiscales s’explique essentiellement par les « impôts sur les biens et services » (+181,80 milliards de FCFA), les « impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales » (+5,13 milliards de FCFA) et les impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital (+1,54 milliards de FCFA).
Quant aux impôts sur le patrimoine, ils ont enregistré une baisse de 6,76 milliards de FCFA. L’augmentation des impôts sur les biens et services est attribuable à la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (+74,27 milliards de FCFA) et des autres impôts sur les biens et services (+69,64 milliards de FCFA). Ainsi, la TVA a été mobilisée à hauteur 783,13 milliards de FCFA et les autres impôts sur les biens et services à 70,17 milliards de FCFA à fin décembre 2023.
La hausse des autres impôts sur les biens et services est en lien avec la prise en compte, au titre de l’année 2023, des taxes (boissons, cigarettes, produits de parfumerie, etc.) qui alimentent le Fonds de Soutien Patriotique (FSP). Pour ce qui concerne la hausse des impôts sur le revenu, les bénéfices et des gains en capital, l’augmentation est liée principalement à l’accroissement des autres impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital (+11,53 milliards de FCFA) et des impôts sur les personnes physiques (+10,64 milliards de FCFA), selon le rapport.
Cependant, les impôts à la charge des sociétés et autres entreprises (c’est-à-dire les Impôts sur les Sociétés) ont connu une baisse (-20,63 milliards de FCFA).
La progression des impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales est soutenue par l’augmentation des « droits de douanes et autres droits à l’importation » (+5,02 milliards de FCFA).
Les « autres recettes » se sont accrues de 67,04 milliards de FCFA, passant de 203,60 milliards de FCFA à fin décembre 2022 à 270,64 milliards de FCFA à la même période en 2023. Cette progression est expliquée par les dividendes (+30,02 milliards de FCFA), les loyers (+14,65 milliards de FCFA) et les amendes, pénalités et confiscations (+13,95 milliards de FCFA).
La mobilisation des dons s’est chiffrée à 203,50 milliards de FCFA à fin décembre 2023, soit une baisse de 59,57 milliards de FCFA (-22,64%).
D’après le rapport, cette diminution résulté d’une part, par la contraction des dons en capital reçus d’administrations publiques étrangères (-24,70 milliards de FCFA) et par celle des dons courants reçus d’organisations internationales dont aucun décaissement n’a été enregistré au titre de l’année 2023 après un décaissement de 60,27.
De tout ce qui précède, il est évident pour Ibrahim Traoré que la mobilisation des ressources à l’interne est essentielle à la mise en œuvre des programmes destinés à changer le cadre de vie des populations au Burkina Faso.
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